(Alpha raconte)
C’est l’événement. Nos amis espagnols nous ont envoyé un message pour nous dire qu’ils avaient envie de venir nous voir à Toulouse ! Whaouh... Quand on connaît l’aversion de Roberto pour la conduite automobile, c’est un vrai scoop, d’autant que nous ne les avons pas revus depuis plus d’un an.
Nous avions fait leur
connaissance via un site libertin sur internet, et finalement décidé de nous
rencontrer près de chez eux, en Castille. C’était à Pâques 2010, et nous avions
imaginé joindre l’agréable à l’agréable en combinant ce projet avec une visite
des plus beaux endroits de cette illustre province espagnole. J’avais ainsi
fait découvrir à ma Caresse les superbes villes de Burgos, Salamanca, Avila...
puis Tolède et Madrid (voir récits
précédents, postés en janvier et février 2011).
C’est à Tolède que nous les
avions vus pour la première fois. L’angoisse du « blind date »... de ne pas vraiment savoir qui ils
étaient, ni à quoi ils ressemblaient... le premier contact, notre premier dîner
et nos deux premières nuits torrides dans un ancien palais de Tolède. Puis une
soirée privée dans un appartement de Madrid. Ce voyage avait été un moment
fondateur de notre relation, amicale et libertine, sortant des standards habituels,
exceptionnelle...
Nous les avions revus l’été
suivant, lors de notre traversée vers le Portugal. Une étape libertine
inoubliable à Valladolid, dans un ancien monastère reconverti en hôtel 5
étoiles (voir récits parus le 23 avril et
le 1er mai 2011).
Enfin, en avril 2011, nous les
avions brièvement rencontrés dans un hôtel de Madrid, un déplacement qui
combinait travail et loisir, laissant peu de place à ce dernier (voir récits du 10 et 20 mai 2012).
Roberto nous avait paru fatigué, un peu absent. Plus de nouvelles depuis, sinon
sporadiquement par e-mail.
Et voici qu’ils nous annoncent
leur venue pour le long weekend de la Pentecôte ! Quatre jours et quatre nuits chez nous, un
vrai challenge et en même temps le plaisir de savoir que nous allions faire de
notre mieux pour rendre inoubliable leur séjour de ce côté-ci des Pyrénées. Notre
imagination s’est très vite mise en marche pour leur concocter un programme au
top.
Ils arrivèrent par l’avion direct
de Madrid en fin d’après-midi le vendredi. Nous les attendions à l’aéroport,
mais leur avion avait un peu d’avance et finalement nous les avons trouvés dans
le hall en train d’arriver, avec leurs bagages déjà récupérés. Embrassades
immédiates – toujours un peu délicat en public, étant donné que nous nous
bisouillons systématiquement sur les lèvres - de vraies retrouvailles, le bonheur
brillait dans nos quatre paires d’yeux.
L’installation dans notre B&B
coquin est rapide, nous leur avons préparé la chambre d’amis avec un grand lit « king
size » et quelques toiles érotiques aux murs... Ils nous rejoignent ensuite
sur la terrasse du jardin pour prendre une bière et discuter un peu, puis ils
s’éclipsent à deux dans la chambre pour une petite « sieste »...
Atavisme oblige ! Nous verrons les
jours suivants qu’ils ont chaque jour besoin de faire cette sieste de
l’après-midi, la tradition reste bien vivante chez nos amis Espagnols !
Nous avons prévu, pour cette
première soirée, de les emmener au 72, notre club favori. Nous espérons y trouver
quelques blacks bien membrés car Roberto nous a fait savoir que c’était un
fantasme de Maria... Vers 19h, ils réapparaissent et nous nous préparons pour
sortir. Maria s’habille avec une jolie robe courte et des chaussures à petits
talons, elle est à croquer !
Nous avons prévu de dîner d’abord
au restaurant italo-gascon qui se trouve à l’angle de la rue du club. Cela nous
permet de sortir en ville assez tôt pour nous garer plus facilement. De là,
nous pourrons ensuite aller au club à pied, c’est à peine à 150m.
Nous arrivons à l’heure et nous
nous installons en terrasse. Maria se met en face de ma chérie, je me mets à
côté d’elle et Roberto se met à côté de Caresse. Il n’a pas arrêté de faire des
messages sur son portable depuis qu’il a quitté la maison. Il nous montre une
application professionnelle qu’il a développée sur iPhone. C’est une appli qui
est payante, mais qu’il souhaite m’offrir, en signe d’amitié. Pour l’instant,
il vient de la mettre au point avec des collègues, il espère semble-t-il se faire pas mal d’argent avec.
Nous dînons tranquillement en
partageant nos plats respectifs – nous aimons en fait tout partager entre nous
quatre ! - et en parlant un mélange de français, d’anglais et d’espagnol.
A 21h30, une courte promenade digestive nous permet de rejoindre le club.
Michel nous accueille avec sa joie et sa gentillesse habituelle, mais il est
déçu car il a appelé 12 blacks et aucun n’a répondu, même pas un non, pas possible, rien ! Cela
l’agace un peu, mais nous le mettons à l’aise, cela ne nous empêchera pas de
nous amuser.
Nous faisons visiter le club à
nos amis : le bar, la partie discothèque, les coins câlins et la partie
humide (jacuzzi, sauna, hammam). Nous passons un moment ensemble au bar puis
ils décident d’aller faire un petit tour dans le jacuzzi. Ma miss prévient
Maria, en riant, qu’il y a plein de piranhas, qu’il faut qu’elle fasse
attention ! Elle rit et dit qu’elle se méfiera, et Roberto aussi fera
attention…
Nous préférons aller dans les
glory holes. Nous y passons un excellent moment, comme la plupart du temps, à
sucer des queues dans les trous de la paroi. Nos amis nous rejoindront peu
après, pour nous dire que ça ne jouait pas beaucoup dans le jacuzzi et qu’il y
avait en effet pas mal de piranhas... et aussi un colibri ! Maria
s’explique : ils ont tenté d’approcher un couple, la femme semblait désireuse
de jouer entre femmes mais elle se contentait de faire de faux bisous du bout des
lèvres, comme un colibri qui tète du nectar dans le pistil d’une fleur...
Ils s’installent dans le coin câlin
du fond, où ils seront rejoints par un couple. Mais ils nous diront ensuite que
là encore il y eut peu d’interaction, l’autre couple jouant en côte-à-côtisme
sur le même matelas, juste des voyeurs exhibs, sinon rien.
Mais nous ne resterons pas trop
longtemps au club, pas de blacks en vue et nos amis sont fatigués, malgré la
sieste non crapuleuse qu’ils ont pu faire en arrivant chez nous. Nous rentrons à la maison, il est déjà minuit
et demie, Roberto a soudain envie
d’attacher sa belle sur notre croix domestique... Il semble avoir retrouvé de
l’énergie à la vue de notre mobilier ! Ma chérie l’aide à attacher Maria
par les poignets et les chevilles aux 4 anneaux d’écurie pendant que je fais
des photos. Roberto lui ajoute la laisse de chien au cou ainsi qu’un bâillon-boule
plein en latex noir. Ma miss relève la robe moulante en cuir noir de Maria et
commence à lui lécher la chatte. Son homme lui pince les tétons en même temps,
et très vite la belle se tortille et se met à jouir d’un plaisir évident.
Mais nous ne jouerons pas très longtemps ainsi, le weekend
est encore jeune et nous avons tous besoin de repos. Nous nous retirons dans
nos chambres respectives. Un petit moment d’intimité en couple, c’est si
bon !
(à suivre)...
Voilà une première partie pleine de promesse pour la suite.
RépondreSupprimerJ'en salive d'avance !
Philippe
Oui ce n'est qu'un début. Il y a 3 récits à suivre... Ca va être chaud!! Il y en avait même un quatrième en brouillon et finalement on a eu la flemme de l'écrire!
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