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Sur ce blog nous racontons notre vie de libertins. Nos récits parlent de nos sorties et de notre vision du libertinage... Les lieux et endroits sont "améliorés", les repas "enrichis", l'histoire est parfois romancée afin que toute ressemblance avec la réalité ne puisse qu'être fortuite. Bonne lecture.
Caresse et Alpha
On this blog we are unveiling our swinger lifestyle. Our stories tell about our swinger parties and develop our vision of this particular way of life.
Places and meals are sometimes "improved", names are changed and the story itself may be "adapted" or even fully invented...
Enjoy your readings
Caresse (she) and Alpha (him)

jeudi 30 avril 2015

Découverte de l’Orchidée Noire à Nantes

(Caresse raconte)


Alpha était venu me rejoindre à Nantes ou je résidais pour le travail. Nous avions décidé de découvrir les clubs du secteur. Alpha avait fait des recherches préalables sur le net et avait repéré un club gay avec une journée bi le vendredi soir. Moi je connaissais l'Orchidée Noire et je souhaitais voir si ce club avait changé ou pas. J'y étais allée avec quelques amis lorsque j'étais encore une femme seule, je n'en gardais pas un souvenir impérissable, juste que le club avait de beaux coins câlins très grands dont un coin "donjon". Nous avions donc décidé d’aller à l'Orchidée le jeudi soir et nous irions au sauna bi le lendemain.

Nous arrivons au club à 18h00. Une jeune fille, grande, élancée et mince nous accueille avec un immense sourire et des yeux pétillants. Elle est trop jeune pour être la patronne. Nous déposons nos manteaux au vestiaire juste en haut de l'escalier et redescendons boire un verre au bar. Une grande banquette lounge nous tend ses coussins moelleux, nous ne résistons pas à nous y asseoir.

Alpha a mis son pantalon en cuir et sa chemise noire brodée, il est mimi à croquer. Je suis toute en noir : serre-taille noir, porte-jarretelles et bas noirs, chaussures noires avec clous noirs et 10 cm de talon - chaussures trouvées en Espagne. J'ai également pris mes oreilles de diablesse rouge, mais je décide de les laisser au vestiaire, car malgré le thème de la soirée "diablotine", personne ne semble s'être vêtue en diable ni diablesse... Dommage ! 

Nous profitons de la place stratégique de notre banquette, juste à l'entrée, devant le bar pour apprécier l’arrivée des libertins. Plusieurs hommes seuls arrivent, d'autres sont déjà là, l'un d'eux quitte le club au moment ou un autre arrive. L'homme qui part embrasse la jeune femme qui visiblement a passé un moment avec lui. Elle prend un verre au bar, elle n'est visiblement, contrairement à son sex-friend, pas près de partir... 

Ma tenue sexy et mon décolleté avantageux ne laissent personne indifférent, j'ai un succès fou, mais aucun regard de ces messieurs ne se porte sur mon Alpha... aucun ne semble être bi, comme nous le constaterons, à regret, au fil du temps passé dans le club.

Après être restés un long moment au bar, nous décidons de monter dans les coins câlins, en bas les contacts ne sont pas faciles. Un couple, arrivé avant nous, est dans le grand coin câlin, assis langoureusement dans une banquette, ils sont passivement en train de regarder le film porno diffusé sur le grand écran ! Why not ?
Nous leur faisons de grands sourires, sans obtenir de réactions, visiblement ils ne cherchent pas à coquiner. Nous les laissons avec les 2 hommes seuls qui tentent désespérément d'interagir avec eux. Le coin suivant est une chambre qui ferme, en continuant dans le couloir, nous arrivons dans le coin "donjon", il est doté d'un lit à barreaux, d'un sling, d'une croix avec des anneaux et il est décoré de rideaux vaporeux, une porte avec une ouverture à barreaux permet de s'enfermer tout en laissant les voyeurs se délecter à souhait.

Alpha va aux toilettes, pendant ce temps, je m'installe sur le lit à barreaux du coin "donjon", ce ne sont pas les sollicitations qui vont manquer. A peine Alpha s'est-il absenté que 2 hommes, ceux qui sollicitaient le couple, entrent dans la pièce, la queue à la main ! Ils continuent d'avancer jusqu'au lit où je suis allongée. Je me redresse et je les informe que je ne suis pas intéressée que les hommes, c'est mon homme qui les déguste, pas moi !

L'information met du temps à arriver à leur cerveau, mais tout à coup, ils comprennent quasi en même temps et ils reculent tous les deux jusqu'à sortir de la pièce. Je suis toujours étonnée de l'air effaré de ces hommes prétendument libertins, qui se choquent de si peu. La proposition peut ne pas les intéresser et je le comprends, mais est-ce une raison pour prendre un air "dégoûté"... en tout cas, pour moi, pour nous, c'est un signe que ces hommes ne pourront pas nous intéresser ni de près, ni de loin. Nous apprécions les vrais libertins joueurs et coquins, sûrement pas les hommes qui ne se jetteront que sur moi en ignorant mon homme pendant de longs, trop longs moments.

Nous en avons encore fait l'expérience ce weekend-là justement avec un black, je vous raconterai cela dans un prochain récit.

Poursuivons celui-ci... mon Alpha revient, il me propose d'aller dans le grand coin câlin pour nous câliner car, dans le donjon, la climatisation est "glaciale", elle est sans aucun doute réglée pour des libertins super actifs ! Rire !

Lorsque nous arrivons dans le grand coin, le couple n'y est plus, ils sont descendus, comme nous le constaterons plus tard. Nous nous allongeons sur le grand matelas et nous plaçons en 69, nous avons envie de nous donner du plaisir et comme nous adorons sucer tous les deux, c'est toujours avec bonheur que nous prenons cette position. Alpha m'aide à ôter son pantalon de cuir...je découvre son sexe déjà bien en forme et équipé de son costume de cuir ! Hummm ! Quel régal que le sexe de mon homme, je ne m'en lasse jamais ! Mais je n'ai pas le temps de me régaler visuellement longtemps, l'envie de mon Alpha de déguster mon abricot est si forte, qu'il n'a pas perdu une seconde pour glisser ses lèvres sur ma chatte joliment épilée. Je gémis sous sa bouche experte …

Un homme seul s’approche du matelas, il reste un long moment à se masturber en nous regardant, il faut dire que le spectacle doit « être bandant » (nous nous le sommes souvent entendu dire dans les glory holes !!!), entre la vue de nos corps en 69 et nos gémissements de plaisir, l’homme seul est à la fête (du moins s’il est voyeur et fantasmeur).

De plus en plus excité, il n’y tient plus et monte sur le matelas derrière moi, il me caresse la cuisse, mais je stoppe sa main et je lui dis que je ne suis pas intéressée. Je suis tout à mon homme et me casser un orgasme délicieux par pur égoïsme d’un inconnu, c’est vraiment une erreur de débutant ou de gros lourd. En ce qui concerne, cet homme, j’opte pour la seconde option, c’est un lourd qui ne sait pas détecter le bon moment pour « entrer dans la danse », il ne risque pas de me donner envie une seule seconde ! Allez ouste, du balai !

Il connait la règle du jeu et n’insiste pas, il s’en va sans insister. Mais il a brisé le charme qui nous unissait dans un plaisir croissant, de plus en plus fort, humm que c’était bon…

Nous décidons de nous rhabiller et de descendre au rez-de-chaussée boire un verre, c’est que la température est montée et nous avons soif. Je prends une sangria et Alpha un cocktail, nous retrouvons la banquette devant le bar pour déguster nos breuvages puis nous repassons au vestiaire avant d’aller à la balnéo. Le coin est chaud, au fond se trouvent les douches, nous passons sous le chaud filet d’eau avant d’aller nous glisser dans le jacuzzi. Il y a un homme seul, qui visiblement n’a pas envie de coquiner. Nous restons dans les bras l’un de l’autre à nous caresser tendrement, c’est aussi un de nos plaisirs, lorsqu’il n’y a pas de joueurs, nous donner du plaisir tous les deux encore et encore, c’est si bon et l’on ne s’en lasse pas.

Nous voyons passer un couple de jeunes, ils vont se doucher, mais ne reviennent pas… ils sont peut être allés dans le hammam qui est juste à côté des douches ? Dommage… Nous sortons de l’eau et retournons sous la douche, mais là : surprise ! Les deux jeunes sont en train de faire l’amour sous la douche… humm… je ne peux pas m’empêcher de caresser les jolies fesses du jeune homme qui s’offrent à ma vue, pendant qu’il prend sa copine en levrette. Le jeune couple s’en amuse, mais notre arrivée les a quand même déstabilisés, ils se rendent dans le jacuzzi pour poursuivre leurs ébats, comme nous le verrons en repassant devant pour aller nous rhabiller et quitter le club.

Nous sommes visiblement arrivés à la mauvaise heure, c’était trop tôt. D’ailleurs, au vestiaire, un homme me regarde avec envie en me disant à quel point il est désolé de nous voir partir si tôt ! Effectivement, il faudra y revenir en soirée, ce sera sans doute plus animé, mais rien n’est jamais certain en club libertin, c’est tout l’un ou tout l’autre et il n’y a pas vraiment de règle en la matière.

De retour à l’hotel, nous terminerons la nuit comme nous aimons tant, en faisant l’amour comme des fous pendant de longues et merveilleuses heures ! Hummm… que notre vie est belle !

lundi 20 avril 2015

Découverte du 360 SPA (Toulouse)


Double lose à Toulouse (partie 2) : le 360 SPA
(Alpha raconte)



… après notre soirée lose au 72 - une fois n’est pas coutume - nous avions décidé d’aller visiter ce nouveau club récemment créé dans la banlieue bobo de Toulouse.  Nous ne nous faisions aucune illusion quant à l’ambiance au vu des commentaires lus sur les forums internet, au fait que ce sauna-club avait ouvert ses portes récemment et que nous y allions de surcroît un soir de pleine semaine (un mardi)…. Nous n’avons pas été pris à contre-pied, l’ambiance fut effectivement total lose…. Double lose à Toulouse ! Rires…

Nous trouvons le club facilement, dans une petite zone d’activités industrialo-commerciales, juste à côté d’un grand concessionnaire de marque allemande.  Aucune difficulté pour nous garer pile devant la porte du club, l’avantage d’un jour de semaine ! Nous sonnons, un homme d’une cinquantaine d’années, l’œil hilare, nous ouvre et nous fait entrer avec force salamalecs. La discussion s’engage facilement, il nous informe de quelques dysfonctionnements des équipements (jacuzzi, hammam), ce qui ne nous surprend pas car nous avions lu des commentaires en ce sens sur internet. Il nous donne la clef du vestiaire et nous y passons sans plus attendre. Nous sommes apparemment les premiers ce soir, nous espérons quand même ne pas être les seuls !

Comme nous nous y attendions, pour l’avoir lu sur notre site préféré, les peignoirs sont trop petits, à croire qu’ils n’ont investi que dans des tailles S… Je décide d’aller l’échanger auprès de notre hôte, car il y en a quelques-uns de plus grande taille mais il faut être dans les premiers pour en avoir un. Dans l’entrée, l’homme, toujours égrillard, ouvre un placard en me tournant momentanément le dos, faisant mine d’être effarouché à l’idée que je puisse…. par derrière…. J’esquisse un sourire contrit pour ne pas trop le décevoir, sa familiarité excessive est lourde, surtout pour un patron de club.

Je rejoins ma miss dans le vestiaire, un autre couple est arrivé entretemps. Mais nous passons de suite au bar. Le club est splendide : mobilier et couleurs « design », bar-lounge très classe avec des barres de pole dance et une douche vitrée donnant directement sur la piste de danse, sans doute pour des plans exhib ! Amusant ! 

Au fond du bar, avant l’escalier de l’espace balnéo, une porte discrète ouvre sur un superbe et grand hammam, sans équivalent dans la Ville Rose. Hélas, il est hors service ce soir-là.

Personne n’apparaît dans le bar tandis que nous sirotons notre conso, hormis le couple aperçu dans le vestiaire qui traverse la disco sans s’arrêter pour se rendre à la balnéo. Nous ne tardons pas à les suivre et découvrons la partie aquatique de ce club : splendide elle aussi, avec une assez grande piscine bouillonnante, un sauna neuf et deux jacuzzis dans une pièce du fond, malheureusement eux aussi inutilisables en raison de leur température très inférieure à ce qu’un épicurien peut tolérer: même un Hollandais ne pourrait pas y entrer ! Glagla ! 

A l’étage supérieur, nous découvrons une série de coins câlins en mezzanine, dont un avec une porte grillagée surplombant la piscine…hummm… nous apprécions déjà l’endroit ! 

L’autre couple, arrivé juste après nous, la cinquantaine, trempouille côte à côte dans la piscine à remous. Ils n’ont pas l’air très joyeux, ou peut-être sont-ils simplement « stressés ». C’est peut-être leur première fois, malgré leur âge…pas simple de débuter surtout s’ils n’ont pas mûri l’idée à deux !  
Nous nous installons à l’autre bout du vaste bassin, pas envie de leur faire peur, et puis nous pressentons qu’il n’y aura de toute façon pas d’interaction. Nous profitons un long moment du bain à remous en nous câlinant comme nous aimons. Nous sommes un peu interloqués par la sorte de table sous-marine en alu trônant au milieu du bassin, à environ 50 cm sous l’eau… Nous ne voyons pas très bien à quoi elle peut servir, en tout cas pas à ce que l’on pourrait penser ou alors ça doit être assez inconfortable. Des amis libertins nous diront plus tard qu’ils y ont fait de superbes glissades… de vrais gamins !

Nous voyons arriver d’autres clients, un ou deux couples et quelques hommes seuls, errant tels des fantômes, avec la langue pendante… puis venant s’immerger dans le bassin à distance des couples, sans même les regarder franchement. Au bout d’un moment, constatant l’absence totale d’ambiance, les couples restant par deux, nous sortons et allons nous sécher. Franchement, même à St Aubin, il y avait nettement plus d’ambiance !

Nous montons dans les coins câlins et optons pour celui en surplomb de la piscine. C’est en effet le plus grand et il est équipé d’une porte grillagée qui nous plaît vraiment beaucoup, ça donne un côté « donjon » à ce joli coin câlin et ma Caresse adore ! 

Le matelas domine la piscine, nous avons donc une vue plongeante sur le bassin. Nous reprenons nos câlins, porte ouverte: nous ne sommes pas débutants et nous savons gérer les personnes qui s’invitent ! 

Nous sentons du va-et-vient dans le couloir, des ombres s’arrêtent à la porte et nous regardent, surtout des hommes seuls. Mais personne n’entre nous rejoindre. Nous remarquons un couple qui passe et repasse dans le couloir, c’est tout ce qu’ils feront pendant la demi-heure que nous passerons là-haut, à croire qu’il leur a fallu tout ce temps pour visiter les quelques coins câlins ou alors qu’ils n’ont pas su se décider à rejoindre l’une ou l’autre des alcôves.

Ma chérie finit par m’équiper de nos jouets : cockring et serre-couilles en cuir noir et métal, pinces japonaises sur les tétons reliées au cockring par une chaînette, bracelets de cuir attachés entre eux, pieds et mains, bâillon-boule en latex noir… elle me suce longuement et efficacement, allongé sur le côté droit. Je suis totalement soumis à sa langue coquine. Experte, elle fait monter et descendre mon excitation jusqu’à la rendre intenable, mais ne me fait pas jouir. Sûr que notre spectacle a dû faire fuir les derniers hommes seuls qui auraient pu être tentés !

Elle finit par me tourner le dos pour que je l’enfile en levrette comme nous aimons. Dans ma position, entravé des 4 membres et bâillonné, je ne peux que donner des coups de bassin d’avant en arrière. Ma chérie ajuste l’angle entre nous pour trouver la position optimale et enfourne entièrement mon membre surdimensionné par les caresses préliminaires de ma miss et par le cockring qui le serre à la base. Elle sent ainsi ma grosse bite bien tendue la pilonner jusqu’au fond de son vagin, tandis que mes couilles entravées viennent s’écraser en rythme contre son clito. Elle jouit ainsi 3 ou 4 fois de suite, cette méthode stimule particulièrement son point G et la fait presque devenir fontaine lors de certains de nos ébats. 

Je finis moi aussi par jouir dans sa chatte détrempée, lâchant plusieurs jets saccadés de mon jus tandis que mes liens se tendent et qu’un râle étouffé par le bâillon-boule sort difficilement de ma gorge. 

Nous cédons ensuite à un moment de détente avant de ranger nos affaires, nettoyer un peu le matelas et ressortir de notre coin câlin. Je constate alors que nous sommes trempés de sueur: il fait une chaleur torride là-haut, toute la vapeur d’eau de la balnéo monte à l’étage et la ventilation est manifestement insuffisante. En allant vers la douche, nous passons devant un coin ouvert d’où proviennent de petits cris : une jeune femme est en train de se faire prendre par son chéri, tandis que 2 ou 3 hommes seuls matent à la porte du coin câlin…

Décidément, ce club n’est pas pour nous, les voyeurs et les exhibs ce n’est pas notre truc ! Au final, nous ne rentrerons pas trop tard ce soir-là. Peut-être faudrait-il essayer d’y revenir un autre jour, un samedi par exemple, mais ce sont des soirées couples, nous risquons de trouver ça ennuyeux et, en plus, de payer plus cher. Pourquoi faire finalement, quand nous avons notre club préféré où il y a presque toujours de l’ambiance en weekend et pour un prix correct ?

En définitive, nous ne sommes pas certains de revenir au 360 Spa, bien que, question installations, ce soit sûrement le plus beau club de Toulouse. Dommage que les prix y soient trop parisiens !


vendredi 10 avril 2015

Noir, c'est noir! (1/2)

Double lose à Toulouse (partie 1)

(Caresse raconte)

Sur Bordeaux depuis quelques semaines, nous devions descendre pour le travail sur Toulouse. Le hasard faisant bien les choses, cela tombait un mardi et nous permettait donc de sortir au 72 le lundi soir en soirée bi. Car, après vérification, notre club préféré faisait toujours journée bi les lundis, soirée incluse. 

Mon Alpha avait pris sa tenue de Sophia et moi mon paréo et mes mules: nous étions parés, quelques vêtements plus sérieux pour le boulot et nous voilà en route. Nous arrivons à notre hôtel assez tôt pour aller diner dans notre restaurant de sushis, à deux pas du club. Alpha se prépare à minima avant de partir, histoire de ne pas rester trop longtemps dans le vestiaire, c’est qu’on ne devient pas une superbe blonde comme ça, ça se mérite ! 

Les sushis sont toujours aussi bons, nous nous régalons avant de rejoindre le 72. Nous espérons y voir Michel, mais ce sera finalement Thierry. Il est d’humeur taquine ce soir. En effet, à peine ai-je dit que nous étions presque deux femmes, presque en parlant de mon Alpha dont la métamorphose n’était pas complète, loin s’en faut, que Thierry prend la défense de ma belle, enfin presque belle comme je m’obstine à le répéter, tout en précisant que dans quelques minutes, ce sera effectivement la plus belle blonde que la Terre ait connue ! Hummm !

La transformation est incroyable et j’avoue que je ne m’en lasse jamais: voir mon Alpha passer du masculin au féminin ou du féminin au masculin est fascinant ! C’est toujours un moment que je savoure. La transformation en elle-même n’a rien de spécial, ni de passionnant, c’est le passage du lui à elle et de elle à lui qui est incroyable ! Je vous laisse imaginer : voyez un bel homme de 50 ans, musclé, taillé en V, avec ce qu’il faut où il faut, une belle crinière de cheveux poivre et sel, un petit air coquin à la « Georges Clooney », là c’est Alpha version masculine…ensuite imaginez une grande blonde aux cheveux longs, maquillée, avec ses bijoux, une poitrine taille 105 D minimum, de longues jambes avec des bas résilles sur des escarpins à talon de 12 cm, un porte-jarretelles en dentelle noire, une mini jupe qui arrive au ras de superbes fesses bien rebondies…et là vous avez Sophia, la version féminine de mon amour ! Eh oui, on ne peut faire que « waouh » et rien d’autre ! 

Mais revenons à notre soirée. Je vais prendre une douche pendant que ma Sophia termine de se faire la plus belle femme du monde. Enfin prêtes toutes les deux, nous allons prendre un verre au bar. Thierry est rivé – c’est le bon mot - sur ses platines, comme toujours: c’est un DJ dans l’âme et, lorsqu’il est là, seule la sono compte. Nous l’avions constaté plus d’une fois, mais là son attitude va être anti-professionnelle pour un lundi bi. 

Il n’est pas tard, mais déjà nous constatons par rapport à d’habitude une forte affluence d’hommes seuls. Cependant, ils ne nous semblent pas très bi, étonnant pour un lundi d'autant que le thème du jour est fortement rappelé sur le site internet du club ! Nous nous disons qu’il faut vérifier cette impression en allant nous installer dans le coin à glory holes pour sucer quelques queues.

Aussitôt suggéré, aussitôt fait… nous tournons la clé dans la porte du coin couples, afin de rejoindre notre alcôve préférée. Cette dernière est plongée dans le noir... souvent, c’est le signe qu’il y a quelqu’un, mais là non, c’est le silence. Nous tâtonnons après l’interrupteur, un appui, puis deux… suffisent à nous convaincre qu’il y a un souci d’éclairage ce soir dans notre coin préféré. Les soirées à tâtons, appelées aussi « dans le noir » ne sont pas notre truc, nous espérons qu’il ne s’agit que d’un oubli, mais malheureusement ce n’est pas le cas. 

Nous tentons l’expérience, après tout, ça pourrait fonctionner… Je nettoie le matelas à l’aveugle, pas super simple, mais j’y parviens assez vite grâce au rouleau de papier absorbant présent dans le coin couples. Nous nous installons en prenant soin de laisser nos affaires ensemble afin de ne pas avoir à les chercher partout, pas simple de coquiner dans le noir même en connaissant les lieux par cœur.

Je garde quelques présos avec moi et je me dirige vers un des glory holes qui semble occupé par une jolie queue, que je devine en ombre chinoise grâce à la lumière diffuse du couloir de l’autre côté de la paroi des glory holes. Une chance, sinon ce serait le noir total ! 

La queue est déjà de belle taille, mais elle ne demande qu’à s’exprimer plus encore, je la masturbe un peu et je tente de lui mettre un préservatif au chocolat, mais dans le noir, c’est compliqué. Je demande l’aide de son propriétaire…un jeune black qui s’empresse de le mettre et de repasser sa queue par le trou ! Hummm… un régal ! Je savoure ce bel engin et je le passe à Sophia, nous adorons sucer les queues ensemble: c’est un de nos plaisirs et comme les queues sont rares…. Certes,  il y en a  une autre dans le trou voisin, mais elle est toute petite et elle ne bande pas…on veut bien faire preuve de charité de temps en temps, mais il faut un minimum qui là visiblement n’y est pas du tout !

Sophia suce avidement la belle queue black, mais la dimension « visuelle » lui manque. Le jeune homme s’en va, un autre prend sa place… mais notre essai tire à sa fin, nous n’aimons pas sucer dans le noir. Conclusion de cette nouvelle expérience : sucer la queue d’un homme noir avec un préso au chocolat noir dans le noir n’est pas excitant du tout !

Comme dans l’obscurité ambiante personne ne peut s’exciter à la vue des charmes de ma blonde, Sophia décide de redevenir Alpha afin de pouvoir profiter du jacuzzi. Nous repassons par le vestiaire et allons prendre une douche, le nombre d’hommes seuls est de plus en plus important, les couples sont rares et les hommes seuls ne semblent toujours pas très bi ! 

En sortant de la douche nous croisons Jo, la femme de Michel: elle est venue prêter main forte à Thierry qui ne doit pas s’en sortir tout seul avec tout ce monde ! Il y a les platines à tenir, c’est du taf ! Nous embrassons Jo, nous sommes ravis de nous voir tous les trois et lui disons notre déception de ne pas avoir de lumières dans le coin à glory holes. Jo nous confirme qu’ils ont un souci avec l’éclairage et qu’elle ne peut pas faire grand-chose ce soir, elle est visiblement embêtée. Nous la rassurons sur le fait que nous avons abandonné l’idée de sucer des queues dans le glory hole, nous sommes en mode « passage dans le jacuzzi ». 

Il y a du monde, mais pas trop. Nous nous y plongeons et nous plaçons à l’opposé de l’entrée à côté d’une blonde et un chauve, la caricature du couple libertin selon un ancien sondage que nous avions lancé sur un forum, lol !!! L’homme s’occupe manifestement de la jeune femme qui a une pose lascive, les yeux fermés, la tête en arrière. Elle semble prendre son pied, mais n’a aucune réaction, ni physique, ni sonore…si ce n’est l’expression de son visage, on pourrait se demander si elle ressent quelque chose. Une chance que son visage parle pour elle, et il parle bien, car elle allume tous les hommes seuls qui sont autour. Cependant, un seul ose s’approcher. Il se plaque dans le dos de la jeune femme et participe activement aux jeux du couple. Leur jeu à trois va durer longtemps, très longtemps…sans que la jeune femme ne change une seule fois d’attitude, seul son visage parle pour elle et, ce qui nous surprend toujours, elle n’aura aucun geste pour le jeune homme qui lui donne du plaisir, c’est un jeu à sens unique ! Dommage d’être aussi belle et si peu intéressante ! 

Pendant que nous regardions, un jeune homme très brun et d’allure très sportive a entrepris de me caresser. C’est agréable, je le laisse faire, il se rapproche et accentue ses caresses. Je tends mon visage vers lui pour lui parler, il interprète mal mon geste et croit que je veux l’embrasser. J’arrive enfin à son oreille et je lui dis « tu es bi ? » « euh… non » « c’est dommage, les hommes, c’est pour Mr, pas pour moi ! »...

(à suivre)