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Sur ce blog nous racontons notre vie de libertins. Nos récits parlent de nos sorties et de notre vision du libertinage... Les lieux et endroits sont "améliorés", les repas "enrichis", l'histoire est parfois romancée afin que toute ressemblance avec la réalité ne puisse qu'être fortuite. Bonne lecture.
Caresse et Alpha
On this blog we are unveiling our swinger lifestyle. Our stories tell about our swinger parties and develop our vision of this particular way of life.
Places and meals are sometimes "improved", names are changed and the story itself may be "adapted" or even fully invented...
Enjoy your readings
Caresse (she) and Alpha (him)

dimanche 30 décembre 2012

Le Triton à Narbonne, découverte du club !

(Caresse raconte)


Arrivée au club.....  le quartier est glauque ! Je ne suis pas rassurée, j’ai même un début de panique ! Alpha me rassure : « si tu veux, nous rentrons, il n’y a aucune obligation ma chérie me dit-il avec amour. Si tu ne le sens pas, on rentre… ». Je fonds littéralement, mon Alpha est un homme merveilleux, je ne crains rien, il est là pour me protéger. Je sais que tout se passera bien avec lui, même si le club n’est pas terrible !
« Ok, lui dis-je, si ça ne va pas, si les clients ressemblent à l’environnement, nous sortons ! »

Alpha est en phase avec moi. Nous traversons la route et entrons dans le club.

Le patron est charmant, je me sens déjà mieux… Nous avons le vestiaire 38…

Le club fait 400m2, il comprend :
- au rez-de-chaussée :
- un vestiaire, des WC,
- une partie humide avec 2 jacuzzis, un hammam, 3 douches en hauteur, un coin « lectures porno » (BD)
- un bar avec un petit coin fumeur
- un coin discothèque avec une barre de pole dance

- à l’étage, il y a des coins câlins très variés :
- un lit rond
- un coin donjon avec 3 pièces en enfilade (un pilori, une croix, une table avec des chaines, un cheval d’arçon…
- un coin japonais
- un coin en estrade avec une glace sans tain donnant sur la salle cinéma,
- un coin « voute céleste »
- un coin avec des glory holes dont des carrés énormes permettant de passer la tête !
- un grand coin avec une glace sans tain donnant sur une petite pièce avec un lit pour deux voyeurs (hummm !)
- une série de petites pièces qui ferment

-   sur le toit : une belle terrasse ouverte sur le ciel étoilé…

Le club fonctionne comme celui des bains de St-Aubin, les boissons sans alcool et le café sont en libre service ! Une fois rassurés par l’ambiance dans le club, nous prenons notre clé et allons nous déshabiller au vestiaire.  Nous prenons un café, avant de faire le tour du club… Il est vraiment mignon !

Nous redescendons prendre une douche et faisons un petit sauna. Nous sommes immédiatement suivis par des hommes seuls. Un couple sortant du jacuzzi est venu se sécher dans le sauna, mais sans rien dire ni regarder personne… On dirait que les gens ne cherchent pas le contact dans ce club. Les hommes seuls sont attentistes et les couples restent à deux, ils font juste des aller-retours entre le jacuzzi et la terrasse pour fumer tranquillement !

Le sauna est en forme de U, il est assez grand et pas très chaud, compte tenu de la chaleur extérieure, ça nous convient plutôt ! Nous n’y restons pas longtemps, nous préférons aller faire un tour dans un coin câlin.

Nous montons et nous nous allongeons dans la grande pièce avec la glace sans tain, un homme seul nous regarde un long moment, mais nous ne savons pas que c’est à nous de l’inviter…et Alpha a envie d’un couple, il souhaite que nous restions disponibles si une opportunité se présente. Compte tenu de l’ambiance du club et de l’attitude des couples, j’en doute sérieusement… mais je respecte l’envie de mon homme. C’est important pour moi qu’il soit bien et j’ai vraiment envie de lui faire plaisir !

Alpha se lasse, aucun couple ne se manifeste, c’est casse-pied ! Il me propose de nous enfermer dans le donjon ! Hummm ! Cela me donne immédiatement des idées ! Nous nous y rendons, la triple pièce est libre… nous nous y enfermons !

Alpha a émis l’idée d’utiliser le pilori, je l’invite à s’y rendre… le coin est superbe, mais la lumière y est atroce : verte et clignotante, avec un arrêt de quelques secondes par intermittence…  Alpha se met à genoux, la tête dans le trou central du pilori et les deux poignets dans les trous latéraux encadrant sa tête ! Il se cambre me donnant accès à son petit trou ! Humm… j’ai mis mon superbe gode-ceinture et je m’empresse de le sodomiser pour notre plus grand bonheur !

Comme je lui ai mis aussi les pinces lestées sur les tétons, dans cette position penchée en avant mon chéri n’est pas déçu du voyage (rire) ! Mais nous devons cesser trop vite malgré tout, car le mode à genoux est fatigant pour moi. Qu’à cela ne tienne, nous rejoignons la pièce à côté et j’invite Alpha à se coucher sur le dos sur la belle table bleue trônant au milieu de la pièce. Il s’exécute en mettant ses fesses au bord de la table comme il se doit !

Humm… je le sodomise à nouveau, c’est délicieux de le voir se faire prendre par « mon sexe »… je suis très bien membrée ! Un monstre, mon gode de 8 pouces ! Le moment est délicieux… mais mon Alpha crie grâce ! Il n’en peut plus, avec toute l’excitation déjà accumulée sur le pilori, l’effet du gode est vraiment diabolique… pour nous deux ! J’ai de plus en plus envie d’avoir l’extension interne… je vais grimper au plafond avec !

Nous cessons nos jeux et allons prendre une petite douche puis nous montons sur la terrasse nous sécher en nous faisant un câlin. Un couple fume une cigarette dans son coin… il semble que la terrasse soit une annexe du coin fumeurs ! Pas terrible, car elle n’est pas très grande, mais comme on ne peut pas y coquiner… ça ne gêne que moyennement !

Il est tard, nous décidons de rentrer nous coucher… Mais ce club nous a plu finalement, et le patron est sympathique : nous pensons bien y revenir  (voir récits suivants) !




jeudi 20 décembre 2012

L’Alibi d’O à Fitou

(Caresse  raconte)



Le site internet indiquait, pour ce samedi d'été, l’anniversaire de la patronne, Martine, une belge comme elle nous l’apprendra dans la soirée. Il fallait réserver, Alpha avait fait le nécessaire quelques jours avant, il adore s’occuper de nos sorties. Il prend un peu de temps en journée, entre 2 dossiers, pour aller sur notre pseudo voir l’ambiance et nous trouver d’éventuels partenaires de jeu ou tout simplement de nouveaux clubs à découvrir !

L’occasion des vacances dans l’Aude (11) était toute trouvée pour découvrir deux nouveaux clubs : L’Alibi d’O et le Triton… L’idée d’aller au Cap d’Agde n’était pas pour nous déplaire, mais il faut aussi revenir et faire 2h de route en plus à 2 ou 4h du matin ne nous tente pas vraiment ! Nous aurons tout le loisir d’y aller à un autre moment, en  dormant sur place le cas échéant !

L’Alibi d’O est sur la commune de Fitou, Alpha a repéré l’endroit, heureusement car le club a déménagé et le GPS indique l’ancienne adresse située à Port-Leucate, à l’opposé de l’endroit où est le club aujourd’hui. Une paella au feu de bois nous y attend, il ne faudrait pas être en retard !

Nous arrivons au club. Le parking est situé sur un terrain en terre très inégal, juste derrière le club, il n’est pas vraiment idéal pour les escarpins sexy ! Les habituées sont en chaussures plates, je comprends très vite pourquoi, car même à l’intérieur du club les variations de niveau, les marches, les pierres, le sol en pente ne se prêtent pas, mais vraiment pas aux hauts talons de 15cm ! C’est une horreur d'être obligée de faire attention à chaque pas ! J'ai déjà hâte de trouver une banquette pour ne plus être en équilibre sur le bout des pieds !

Mais ce ne sera pas pour tout de suite, car Alpha est bien décidé à faire le tour du club. En gentleman, il me donne le bras et m'aide à chaque fois que c'est nécessaire ! Un amour mon Alpha !

Alors comment est ce club ? Commençons :
  • L'entrée au niveau du parking, je conseille de mettre des chaussures plates jusqu’au vestiaire (ne pas mettre de talons avant !)… on descend un escalier pour accéder à la caisse et au vestiaire, une partie humide est en construction. A l’étage supérieur, détail intéressant, des chambres d’hôtes….. Un autre escalier mène à la cour autour de laquelle un patio est superbement agencé, une discothèque et un coin restaurant donnent sur la cour.  
  • Les coins câlins sont accessibles par la discothèque ou le vestiaire.
  • Dans un recoin, complétement isolé du reste du club, se trouve une mezzanine avec un grand lit, l’accès s'apparente plus à une échelle meuniere qu'à un escalier ! Un vrai bonheur avec des talons ! 
  • A l’étage, coté club, il y a plusieurs pièces en enfilade : une immense pièce avec un lit rond, puis quelques marches plus haut, une pièce avec un lit et un sling, puis plus loin une pièce avec 2 lits dont un lit à barreaux, et enfin tout au bout une salle de bains avec 2 douches italiennes… 
Le tout est très bien décoré, les coins câlins sont grands, les lits spacieux, l’endroit est propre et la lumière tamisée comme toujours dans les clubs ! 
Martine, la patronne, sert l’apéritif en ayant un mot gentil pour tout le monde… Elle est contente que son anniversaire ait autant de succès ! Le champagne est délicieux !
Puis vient le repas, le patio est superbement décoré et une paella géante mijote sur un feu de sarments au milieu de la cour. Le moment venu, nous nous installons aux tables, soit en terrasse, soit dans la salle de restaurant joliment décorée. Nous allons nous servir de la paella, exceptionnellement délicieuse car mijotée à l’ancienne ; Un petit vin rouge des Corbières vient agrémenter ce dîner…
Continuons le tour du club : 
  • La discothèque : dans la pièce adjacente, la sono se met à augmenter de volume. Nous nous y rendons, c’est une boîte très exhib, avec beaucoup de filles qui se montrent autour de la barre de pôle dance mais elles ne semblent pas très joueuses.
Les hommes prennent le frais sur la terrasse et discutent de leur business… Cela ne nous surprend pas outre mesure, les clubs secs à Toulouse sont dans le même style.
Pas le nôtre en fait, nous sommes joueurs et lorsque nous sortons, c’est pour nous amuser, sûrement pas juste pour nous exhiber, ni pour parler boulot ! Rire
Le lit à barreaux nous a beaucoup plu à l'étage. Nous montons assez rapidement après le repas dans les coins câlins. Là aussi, comme dans les clubs secs toulousains, l’ambiance n’est pas vraiment au partage/mélange. Le lit à barreaux nous rappelle celui découvert lors d’une belle soirée libertine au Différent à Bordeaux...il est superbe !

      Je m’empresse de sortir nos jouets pour entraver mon Alpha sur le lit : collier, bracelets en cuir, chaîne, cordes, pinces de seins…. Nous jouons comme nous aimons pendant plus d’une heure… sans aucune interaction, ce n'est pas faute de faire des petits signes, des sourires...mais rien n'y fait !
       
      Des couples passent, une femme semble intéressée par le spectacle émoustillant et inhabituel, mais les hommes semblent pressés de s’éclipser lorsqu’ils nous voient… Il ne faudrait pas que leur dame attrape de nouvelles idées ! Nous avons déjà constaté la même crainte plusieurs fois dans nos clubs toulousains… Nous ne sommes pas vraiment surpris.

      In fine nous avons joué à deux, comme nous aimons sans que personne n’ait eu envie de nous rejoindre. Il semble que les couples sont de moins en moins joueurs et partageurs en club sec.
      Cela ne nous dérange pas outre mesure, car nous adorons jouer à deux et que nous avons de merveilleux couples d’amis libertins avec qui partager de belles soirées coquines!

      Cette soirée à l’Alibi d’O est un bon souvenir, le club est vraiment superbe, il nous a beaucoup plu. Pour que ce soit parfait, il suffirait d’y trouver de vrais libertins joueurs.

      Peut-être un autre jour…qui sait ! Nous étions en noir cette fois, la prochaine fois, nous pourrions être en blanc !

      lundi 10 décembre 2012

      Cris et chuchotements (Paris)

      Escalier du club
      (Alpha raconte)
      
      Nous étions sortis la veille à l’Éclipse du Sun, petit frère du Moon City, ouvert une semaine auparavant. Joli endroit et retrouvailles avec une ancienne barmaid du Moon, mais l'endroit était très, très calme ce soir-là. Nous n'étions donc pas du tout fatigués, bien au contraire, pour notre découverte du club : Cris et Chuchotements, THE référence en matière de club fétichiste et BDSM a Paris (dixit leur site internet). Dress code hyper strict : cuir, vinyle, latex ou à défaut tenue noire intégrale.

      Nous avions une légère appréhension en arrivant dans la petite rue discrète du 17ème derrière la place Clichy à la tombée de la nuit... Une porte anodine, pas d'enseigne, rien... à se demander si c'est bien là, mais la porte est ouverte, une jeune femme sans signe vestimentaire distinctif est adossée à l’encadrement et nous fait entrer sans poser de question. A l'intérieur, ambiance très tamisée (style château hanté), la jeune femme passe derrière un comptoir orné de barreaux et nous demande nos prénoms (nous étions obligés de nous inscrire à l'avance par e-mail)... Caresse passe à côté pour se changer (dans le métro, elle était en mode soft pour ne pas attirer les regards !).

      Tout a l'air d'aller, la demoiselle nous donne une liasse de faux euros - la devise qui a cours dans le royaume C&C est la "catin" pas l'"euro" - puis nous précède dans l'escalier qui descend à la cave et entreprend de nous faire visiter cet endroit visiblement incroyable...

      En sous-sol, de belles caves voûtées en pierre comme on en voit parfois à Paris, un bar et un salon où sont assises quelques personnes toutes de noir vêtues. Une petite salle attenante contient une belle croix de St André et divers instruments de torture... Un escalier en colimaçon mène a l'étage où se trouvent deux autres pièces équipées elles aussi de croix en bois, attaches en cuir au plafond et aux murs, sièges bizarres et chevalets revêtus de cuir rouge...

      Nous redescendons nous installer au salon, une coupe à la main, en attendant le maître de cérémonie. Le thème de la soirée est "vente aux esclaves"... les couples sont assis, quelques hommes seuls (« de talent » selon le site web) aussi, personne ne parle aux autres. Heureusement qu'il y a une bande-son qui diffuse une musique rock assez sympa, sinon ce serait lugubre. Bienvenue chez les SM !

      Un maître est assis dans un fauteuil et sa soumise, en guêpière de vinyle noir est par terre. Les autres sont tous sur les fauteuils, il y a en tout 7 ou 8 couples et 4 ou 5 hommes seuls. Un couple d’ «étrangers » se fait remarquer : ils ont précisé qu’ils étaient de Bayonne (pour notre part nous nous gardons bien de moufeter, nous ne tenons pas à nous faire remarquer). La "Bayonnaise" est une blonde pulpeuse et aguicheuse, avec de beaux seins lourds et un corset moulant. Son dom semble en être terriblement jaloux, on sent qu’elle est là pour le plaisir des yeux, aucune chance que quelqu’un d’autre la touche !

      Soudain, une arrivée tonitruante : celle de Maitresse H et de son soumis (Loulou), accompagnés de Maîtresse Elizabeth... puis Pascal, le maître des lieux, qui "fait un métier formidable" comme il le dira plusieurs fois!

      Il fait le tour des participants, le baisemain à ces dames, et déniche 5 soumis(es) à vendre ce soir. Ils s'alignent devant le bar, 4 belles femmes sexy - dont la Bayonnaise + 1 homme : Loulou. 


      Les enchères commencent sur la première, Laura, celle qui était assise par terre. Elle est vendue pour une fessée et part à plus de 1000 catins pour Maîtresse H dont nous soupçonnons qu'elle a un crédit illimité sur la banque de C&C.

      Idem pour les autres ensuite, vendues pour une fessée et parfois plus si affinités. Nous n’avons réussi à acheter que Loulou pour 370 catins... (nous n’avions guère plus, débutants que nous sommes). Mais YES quand même !!!!!! C'est notre premier esclave et pas n'importe lequel: un pony boy !

      Le reste du programme est simple : les acheteurs font ce qu'ils veulent de leur esclave pendant toute la soirée, dans les limites énoncées par le maître dudit esclave. Pour la plupart, c'était donc "fessée" et pour Loulou, notre esclave du soir, Maîtresse H avait dit que nous pouvions lui faire tout ce que nous voulions mais que bon, quand même... Comme nous avons de bonnes têtes, elle a décidé de nous faire confiance et compte sur nous pour ne pas exagérer d'autant qu'elle épouse son Loulou dans quelques jours !

      Nous voilà avec Loulou à "torturer" toute la soirée. Si nous débutons dans ce domaine, Loulou, lui, maîtrise totalement les règles du jeu et il entend bien être torturé comme il se doit ! Miss, très à l’aise, lui a passé notre laisse au cou et le fait marcher à quatre pattes derrière elle (notre esclave était en charge de lui porter ses escarpins pour monter l’escalier). Fort heureusement, nous avions amené notre martinet en cuir noir, ce qui nous permet de satisfaire Loulou que nous avons installé sur la croix du 1er étage. Ma chérie commence la séance de martinet, mais nous avons vite compris que Loulou avait le cuir épais et désirait que l'on frappe plus fort. Je prends donc le relais et les cris de notre esclave nous ont alors montré qu’il en avait pour son compte !

      Nous lui avons proposé d’essayer nos pinces de seins : il n’avait pas l’habitude, il a essayé de bonne grâce - c’était notre esclave tout de même ! - mais il n’a pas supporté… Nous avons dû les lui enlever à peine posées ! Les jeux SM sont très codifiés et les D/S ne sortent jamais de ces jeux, ils ne sont pas curieux du tout, ils perpétuent une sorte de tradition que d'autres leur ont transmise.

      Au bout d’un moment, ce petit jeu nous lasse. Nous lui suggérons de reprendre une semi-liberté et de profiter du spectacle des autres soumis, en restant attaché à genoux par terre malgré tout. La croix n’est pas restée longtemps vacante. Maîtresse H et Maitresse Elizabeth avaient aussi une soumise à corriger…elles nous offrent un délicieux spectacle !
      Laura, la soumise qui était assise sur le sol du salon est attachée par les poignets face à la croix. Elle n’est plus vêtue que de ses escarpins à talons de 12 cm, elle paraît longue et fine ainsi perchée, le dos bien cambré et les fesses tendues vers ses deux maîtresses d’un soir, pour recevoir la fessée prévue à coups de martinets – les deux dominas en changeront plusieurs fois à différents moments – la punition va durer une bonne heure sans aucune relâche !
      Les fesses de Laura sont zébrées en permanence par les lanières de cuir, parfois celles-ci viennent mordre son dos, puis retombent avec force sur ses rotondités sans que la belle laisse échapper le moindre cri. Parfois, l’une des deux maîtresses passe accroupie devant elle pour lui fouetter les seins et la vulve, plus délicatement. Le spectacle, bien que monotone, devient fascinant. Nous avons cependant un peu de mal à contrôler notre soumis qui n’a de cesse d’attirer l’attention de Maîtresse H par des remarques stupides afin que celle-ci, excédée, se retourne et le gratifie d’un coup de martinet à la volée.

      Je m’éclipse un instant pour aller voir ce qui se passe dans la pièce à côté où l’on entend des cris et des soupirs.  Deux soumises sont à califourchon, face à face, sur une sorte de cheval d’arçon, les mains ligotées dans le dos – je reconnais l’une d’elles, c'est la Bayonnaise. Deux hommes sont derrière elles et leur donnent une fessée sonore à pleines mains sur les deux fesses. Ceci dure aussi un long moment, elles ont l’air de le sentir passer, je me dis qu’elles « prennent » grave toutes les deux. Finalement, la Bayonnaise a bien pris (rire !)

      Dans une pièce adjacente très sombre, je reconnais quelque chose qui correspond davantage à nos habitudes : une sorte de coin câlin, avec un matelas. La soumise, vendue elle aussi pour la soirée, l’a été pour se faire prendre par qui voudra, ainsi en a décidé son maître qui assiste au spectacle : un défilé d’hommes seuls, à la queue-leu-leu, la prennent successivement en levrette. Quel spectacle excitant !

      Je reviens dans la salle de la croix, la fessée de Laura touche à sa fin. Maîtresse H est en nage, elle nous expliquera plus tard que c’est souvent ainsi quand elle s’occupe d’une soumise car elle est extrêmement concentrée sur les réactions de la jeune femme et cela lui coûte une énergie folle. A contrario, quand il s’agit d’un soumis mâle, elle se lâche sans retenue car, dit-elle, ils encaissent mieux, sans broncher !

      En fait, nous sommes restés moins pour le spectacle que pour la promesse faite par Maîtresse Elizabeth de nous montrer quelques petites choses en matière de shibari. Il est en effet apparu qu’elle est l’une des sommités françaises en la matière et elle avait amené un grand sac avec tout son matériel, essentiellement des cordes de chanvre colorées, traitées par ses soins. Ses cordes sont splendides tant visuellement qu'au toucher. Miss Caresse n'en a jamais vu d'aussi belles !

      Comme c’est la miss qui s’initie aux nœuds, il paraît naturel aux deux femmes de faire la démo… sur moi ! Je ne me fais pas prier, nul besoin de se déshabiller, Maîtresse Elizabeth commence ses nœuds par-dessus mes vêtements. En un rien de temps, elle m’a ligoté les poignets et les bras dans le dos d’une façon telle qu’il me serait absolument impossible de me détacher seul. Elle continue avec le torse puis les jambes…

      Elle a dans l’idée de nous montrer comment procéder pour une suspension. Mais le crochet de la poutre ne lui inspire pas assez confiance. Elle préfère ne pas tenter l’aventure, je lui en suis très reconnaissant ! Mais pour me faire quand même un peu sentir l’effet, elle me saucissonne partiellement puis me fait légèrement pencher en avant. Waouh… on sent bien que ça pourrait partir à l’horizontale, les nœuds sont solides et les cordes passent là où il faut pour porter le poids sans comprimer la circulation sanguine aux endroits critiques. Peut-être aurai-je droit à la totale une autre fois…

      Il est déjà tard, nous redescendons et passons jeter un œil dans l’autre petit donjon du rez-de-chaussée… Un homme est attaché sur la croix et une femme de couleur lui fait face d’un air sévère, puis lui balance une gifle, et une autre… Un autre homme est par terre à quatre pattes et une femme lui fouette le dos… Elle lui piétine occasionnellement les mains et les pieds avec ses escarpins à talons pointus. Elle est aussi équipée d’un gode-ceinture de belle taille. Après l’avoir bien fouetté, elle le pénètre par-derrière en deux ou trois coups de bassin… Puis elle le sodomise un long moment en reprenant ses coups de fouet. Les adultes ont parfois de drôles de jeux !

      Nous reprenons une coupe au salon et retrouvons la Bayonnaise assise avec son dom. Celui-ci est très content de l’exhiber équipée d’un nouvel attirail : des sortes de cônes en gros fil métallique (un peu comme un ressort à spirale) posés sur les seins et équipés de pinces à l’intérieur du sommet du cône qui viennent mordre les tétons et les étirer vers l’avant… La sensation semble… waouh !! En comparaison, nos pinces japonaises sont des jouets d’enfant !

      Nous commençons à sentir la fatigue, il est presque 3h du matin… Nous prenons congé de nos hôtes et de nos nouveaux amis, et partons en quête d’un taxi, ce qui ne semble pas une mince affaire compte tenu d’un méga concert au Stade de France qui a, paraît-il, mobilisé tous les taxis parisiens ! Par chance, en voici un qui s’arrête dans la petite rue du club et dépose un client…. Nous nous ruons dessus ! Banco, il nous ramène à notre hôtel près du Trocadéro, nous y sommes un quart d’heure plus tard.

      Qu’il est doux de se glisser sous la couette, en se demandant si on n’a pas un peu rêvé, tant l’atmosphère de ce club et ce qui s’y déroule paraissent complètement inconcevables dans le cadre quotidien…
      Intérieur du Donjon