Qui êtes-vous ?

Ma photo
Sur ce blog nous racontons notre vie de libertins. Nos récits parlent de nos sorties et de notre vision du libertinage... Les lieux et endroits sont "améliorés", les repas "enrichis", l'histoire est parfois romancée afin que toute ressemblance avec la réalité ne puisse qu'être fortuite. Bonne lecture.
Caresse et Alpha
On this blog we are unveiling our swinger lifestyle. Our stories tell about our swinger parties and develop our vision of this particular way of life.
Places and meals are sometimes "improved", names are changed and the story itself may be "adapted" or even fully invented...
Enjoy your readings
Caresse (she) and Alpha (him)

jeudi 22 septembre 2011

Larguez les amarres !


(Alpha raconte)

Après cette nuit de mise en bouche au Castle, qui nous a permis de faire quelques nouvelles connaissances, le jour J du départ est arrivé ! Nous prenons le petit déjeuner à l’hôtel et nous nous faisons de nouveaux amis car les tables sont communes et tout le monde est ici dans un esprit d’ouverture, prêt à lier connaissance avec les autres, aucun ne joue perso dans son coin.

Nous avons décidé, il y a un an, de nous inscrire à cette croisière sur le témoignage d’un couple suisse qui y était déjà venu l’année précédente et avec qui nous avons prévu de nous rencontrer cette fois : une première tentative, l’été dernier, a tourné court pour des raisons de disponibilité, mais cette fois nous savons que nous sommes embarqués dans la même « galère » (de luxe, certes)… ! Il nous a semblé les apercevoir hier soir dans le hall de l’hôtel, lui – Robert– est très reconnaissable avec sa belle moustache à la Dali. Mais nous ne les avons pas revus au Castle…

Les navettes de l’hôtel font la rotation vers le terminal 3 du port depuis ce matin. Nous en prenons une en fin de matinée, l’ambiance y est très potache, un peu comme un car qui emmènerait des ados en excursion ! L’un des passagers demande en rigolant au chauffeur de taxis quelle impression cela lui fait d’avoir un taxi rempli de partouzards… Le chauffeur, un peu interloqué, ne se démonte pas et répond très professionnellement avec humour. 10 mn plus tard sur le quai d’embarquement, un porteur prend en charge nos bagages qui devront être passés au crible avant de nous être livrés en chambre : sont en effet strictement interdits, outre les objets tranchants ou s’apparentant à des armes (y compris les menottes en fourrure, considérées comme armes défensives !), la nourriture et les boissons (la compagnie maritime entend bien profiter de son monopole de fait et faire tourner ses bars à plein régime).

Il y a une queue de 200m à l’enregistrement des passagers, 2300 personnes ne montent pas à bord en 5 minutes ! On nous a en effet annoncé 1100 couples libertins plus quelques femmes seules, triées on ne sait sur quels critères… L’organisation à l’américaine est efficiente et sans faille, moins d’une demi-heure après nous montons sur la passerelle et commençons à découvrir le cadre de nos 6 prochains jours (et 5 prochaines nuits).

Le paquebot est tout neuf et énorme, un immeuble de 13 étages et plus de 200m de long, dominant le quai et les installations portuaires de toute sa hauteur ! Les cabines s’étagent du 3ème au 10ème pont, certaines ont des balcons extérieurs et il y a des suites très luxueuses sur le pont le plus élevé. Nous avons une splendide cabine de 20m2 avec un grand hublot sur la mer, un grand lit King size, un coin salon avec la télé (que nous n’allumerons pas une seule fois !) et une salle de bains avec douche. Les finitions sont de qualité, planchers en bois précieux, tissus, rideaux, robinetterie…Nous faisons connaissance avec une personne fondamentale : Bernadette, notre « stateroom attendant » qui a mission de veiller sur nous et la satisfaction de nos moindres désirs de confort pendant tout le trajet. Un ange Bernadette, si prévenante, gaie, souriante, et toujours disponible…

En attendant que nos bagages nous rejoignent, nous partons explorer le géant des mers. Des ascenseurs panoramiques, non loin de notre coursive, desservent les étages… Certains font face à la mer, les autres face à l’atrium central du bateau qui s’ouvre du pont 4 au pont 10, une aubaine pour les exhibitionnistes qui se rendent au bar jazzy du pont 4, comme nous le constaterons souvent par la suite ! L’ambiance dans les ascenseurs est à l’avenant de ce que nous avons déjà entrevu : déconne permanente sur le fait de bien s’y serrer, surtout contre les représentants du sexe opposé, et d’autant plus si elles sont en bikini, blagues à double sens et « eye contact » tous azimuts !

Je m’apercevrai assez vite d’une différence fondamentale entre la vie dans la société dite « normale » et la microsociété libertine où nous sommes plongés : ici, quand on croise une super jolie fille en petite tenue, on peut (doit ?) la détailler longuement et ouvertement et celle-ci vous sourit et, presque toujours, vous adresse la parole… Ensuite… c’est une question de feeling. Quelle différence !!

Les étages intermédiaires (4, 5 et 6) contiennent les principaux bars et restaurants ainsi que le casino, les boutiques duty free, le spa et le centre d’esthétique, les clubs, cinémas et salles de « conférences » ainsi que, à l’avant, une grande salle de spectacle (théâtre) en amphithéâtre sur plusieurs étages. C’est là que nous aurons la soirée d’ouverture, l’accueil du directeur de croisière suivi d’un spectacle de musique, danse et humoristes…

Les étages 7 à 10 sont plus calmes, ils sont dévolus aux plus belles chambres et suites. Le pont 11 sera le plus fréquenté : en effet, c’est là que se trouve le centre névralgique de la croisière : piscines et jacuzzis, bars, chaises longues au soleil et animation de style hôtel-club et groupes « live » à longueur de journée.

Le pont 12 est en mezzanine sur le précédent, doté lui aussi de bars et de chaises longues, ainsi que d’installations sportives (centre de fitness, terrain de volley-ball, piste de jogging, mini-golf, mur d’escalade…). Le pont 13 enfin, en surplomb de la piscine, abrite deux discothèques et des « lounges » qui seront très fréquentées, surtout la nuit. Il y a aussi une hélistation à la pointe avant du bateau, en cas d’évacuation sanitaire.

Tout le monde semble se regrouper sur les ponts 11 et 12 pour l’instant, la musique bat son plein et les bars débitent le cocktail du jour : « Orgasm » Nous dominons le quai de très haut ainsi qu’un bateau militaire ancré à côté, avec une vue spectaculaire sur les gratte-ciel du centre-ville de Tampa. La folie collective est déjà bien lancée, les jacuzzis sont bondés mais tout le monde a encore son maillot de bain car, même s’il s’agit d’une « couples cruise » dans le mode « clothing optional » [vêtements en option], nous sommes encore amarrés et il est interdit de se montrer nu dans les ports.

Les tenues sont cependant très sexy, le standard féminin répandu, comme nous le verrons par la suite au bord de la piscine tous les jours, c’est escarpins à hauts talons (certaines allant même dans l’eau salée de la piscine avec !) et bikini très mini (string pour le bas), voire carrément rien ou alors simplement quelque bijoux corporels : cache-tétons multicolores collés sur les seins, piercings de nombrils, chainettes et autres bijoux intimes… La sono nous rappelle certains clubs secs de Toulouse, mais avec beaucoup plus de décibels car nous sommes en plein air, des barres de pole dance ont été installées au bord de la piscine et un groupe de danseurs professionnels nous régale de jolies chorégraphies en attendant le départ.

La sirène retentit enfin… et nous nous écartons lentement du quai. Alea jacta est, nous sommes dans la fosse aux lions, jetés en pâture pour 5 jours et nuits à plus de 1000 couples libertins impatients ! La « French touch » va prendre tout son sens… Le paquebot s’est à peine élancé dans la gigantesque baie de Tampa, escorté par le hord-bord du sheriff, que la plupart des croisiéristes tombent les vêtements et maillots de bain. La croisière « clothing optional » est lancée, finie l’hypocrisie des morceaux de tissu, vive la caresse du soleil subtropical sur nos peaux affamées !!

Dans le prochain récit, nous verrons comment la croisière s’amuse…

Bientôt, pour nos lecteurs anglophones, la version en anglais de ce récit !

vendredi 2 septembre 2011

Les araignées d’Halloween

(Caresse raconte)

Pour le samedi d’Halloween, nous avons décidé de sortir avec nos amis Marjorie et Paul dans un club sec libertin proche de chez nous.  Mais nous n’avons pas de déguisement. Il s’avère  donc utile de sortir faire des courses, nous devons justement passer en ville nous faire épiler et décidons de faire les deux : épilation et courses !
Nous nous garons facilement pas très loin de notre boutique préférée (voir le récit de la boutique coquine). A notre arrivée, nous tombons immédiatement sur les gérants, nos amis Antoine et Coralie, en conversation avec un couple de jeunes gens assis près de la caisse, le fils de Coralie et sa petite amie, comme nous l’apprendrons plus tard… mais à ce moment, encore aucun client en vue. Le calme est de courte durée : nous sommes là depuis à peine 5mn qu’un groupe de quatre Antillais entre dans la boutique, un homme et trois jeunes femmes vêtues avec peu de goût, limite vulgaires : petits shorts hyper moulants, visiblement trop petits pour tout contenir, et des collants ne cachant rien des énormes cuisses des demoiselles !
Antoine accueille ces nouveaux clients. Le jeune homme s’assoit dans la banquette trônant au milieu des portants de vêtements et regarde, amusé et un brin désabusé, les trois femmes se jeter sur tous les vêtements de la boutique. Elles gloussent, elles parlent fort… impossible de ne pas savoir qu’elles sont là. Elles commencent les essayages, Antoine me glisse à l’oreille « je vais devoir surveiller, car elles sont du style à vouloir essayer du 36, alors qu’elles rentrent dans du 48 minimum…  et comme elles forcent sur les vêtements, elles me les déchirent !»
Coralie emmène Alpha dans son cabinet d’esthétique à l’étage pour une petite épilation du dos, je profite de ce moment pour regarder un peu les articles qu’Antoine propose dans la boutique au rez-de-chaussée… une vraie caverne d’Ali Baba cette boutique, il y a un choix monstrueux de vêtements sexy et de bijoux. Mon choix se porte sur une perle au bout d’une petite chaine, un bijou de nombril à clipser, bijou qui peut aussi se porter « plus bas » me dit gentiment Antoine, avec un regard coquin.
C’est à ce moment qu’Alpha réapparait, il est tout doux, épilé de maîtresses mains ! C’est mon tour de passer entre les doigts de fée de Coralie et je vais y rester pendant 1h30… mon Alpha va avoir le temps de faire mille et une choses pour s’amuser (rire !)
Pendant ce temps, Coralie commence par m’épiler intégralement avec la douceur et le professionnalisme qui la caractérisent. Nous entendons les Antillaises s’exclamer de temps en temps mais parfois le silence est tel que nous nous demandons si elles sont toujours là…mais oui, leurs voix haut perchées retentissent régulièrement ! De vrais personnages ces filles !
Elles ont dû essayer pas mal de robes, elles cherchent manifestement à obtenir l’avis de leur accompagnateur qui, bizarrement, a disparu. Alpha me dira qu’en effet il s’était éclipsé dehors pendant un long moment, il devait savoir que les essayages allaient durer et n’avait sans doute pas envie de s’ennuyer à les attendre pendant tout ce temps-là. Il réapparaîtra brièvement pour se gausser un peu de leurs minauderies avant de disparaître de nouveau, définitivement !
Mon Alpha s’occupe comme il peut, à discuter avec Antoine, mais celui-ci est de plus en plus souvent accaparé par ses clientes, au point d’en oublier d’arrêter la cafetière qui déborde dans l’arrière-boutique. Alpha parviendra néanmoins à sauver l’équivalent d’une tasse pour lui-même… Les filles continuent leur show, sortant et revenant à moitié nues dans la cabine d’essayage, sans parvenir à se décider sur telle ou telle robe. Pour tenter d’accélérer la prise de décision, Alpha leur donne son avis, certaines robes sexy leur vont apparemment très bien, mais non, rien n’y fait, elles veulent en essayer d’autres, sous l’œil de plus en plus liquéfié d’Antoine.
Une fois l’épilation terminée, Coralie me propose de faire mes ongles, comme nous l’avions prévu. Elle me prépare les mains avant de dessiner avec précaution de faux ongles plus vrais que nature. C’est long, et nous sommes tentées par un petit café ! Hummm quelle bonne idée ! Coralie appelle Antoine afin qu’il nous apporte un petit café à toutes les deux…Et là, c’est avec une agréable surprise que nous voyons arriver Alpha vêtu d’un joli petit tablier de soubrette et portant un plateau sur lequel reposent deux tasses de café remplies d’un doux breuvage fumant.  Quel service !
Nous apprécions le geste à sa juste valeur et nous savourons notre café, en réclamant un second, mais en tenue complète de soubrette cette fois ! Nous ne verrons hélas jamais arriver cette seconde tasse de café !
Alpha continue son job de conseil vestimentaire auprès des jeunes femmes de couleur, sans beaucoup plus de succès. L’une d’elles lui demande s’il travaille ici, il lui répond que non, il est juste client …. Le regard médusé de la jeune femme lui montre sa profonde incrédulité, d’autant qu’elles l’ont toutes les trois vu enfiler le tablier de soubrette apporté par Antoine. Elles doivent un peu se demander qui sont les gens bizarres de cette boutique atypique !
Une fois les ongles terminés, nous sortons Alpha et moi pour aller un peu plus loin dans un magasin de déguisements ou nous comptons trouver nos tenues : Alpha se drapera dans une cape rouge et noire de vampire et arborera de superbes dents draculesques ! Pour moi, ce sera un splendide chapeau de sorcière noir en velours avec un liseré mauve très tendance, et le maquillage adapté. La boutique révèle d’autres attraits inattendus auxquels nous ne résistons pas : Alpha m’offre un superbe collier fetish avec des piques argentées, je lui fais cadeau d’un ensemble cockring en métal et pinces de seins qui lui ira à merveille pendant la soirée !
Nos courses terminées, nous rejoignons la boutique d’Antoine et de Coralie et constatons que les trois beautés sont en train de passer à la caisse, enfin, elles ont finalement acheté plusieurs robes après moultes jérémiades sur la difficulté de faire un choix. Nous prenons congés de nos amis, ils ne peuvent pas sortir avec nous ce soir et il est déjà 18h, nous n’avons que peu de temps pour rentrer nous préparer, d’autant que les canines d’un vampire, ça ne pousse pas en 5mn comme mon Alpha aura le loisir de s’en rendre compte… malgré tous ses efforts pour faire tenir ses superbes dents, rien n’y fera, elles refuseront de rester fixées sur ses canines naturelles ! Il faudra que nous trouvions une astuce pour l’an prochain, car même le chewing gum n’est pas parvenu à faire tenir les dents !
Une fois habillés et maquillés pour fêter dignement Halloween, nous prenons la voiture, direction le club sec ou nous attendent nos amis Marjorie et Paul. En route, dans la nuit déjà tombée, le vampire sans dents et sa sorcière sexy voient apparaître une grosse araignée sur l’intérieur du pare-brise, puis une deuxième, une troisième et une quatrième : c’est Halloween, en effet… les araignées aussi sont de la fête… ! Plus prosaïquement, le chauffage dans la voiture a dû les pousser à remonter vers le haut, il faut dire que nous avions la veille charrié tout un tombereau de feuilles mortes à la déchetterie communale, elles avaient dû être ramassées avec les feuilles !
Paul et Marjorie sont là depuis quelques minutes et ils discutent au bar avec des gens qu’ils ont rencontrés sur un site d’annonces libertines. La jeune femme est emmitouflée dans un long pull descendant jusqu’aux mollets, cachant tout de son anatomie, elle donne le sentiment de s’ennuyer et de faire la tête. Son mari n’est pas tellement plus agréable, il sourit un peu plus, mais il disparaîtra totalement après le repas. Marjorie me précisera qu’ils se disent échangistes et que Paul a flashé sur la jeune femme, mais qu’il semble qu’elle n’ait pas du tout envie de jouer avec lui ! Marjorie plait davantage au monsieur, pas de chance pour Paul a priori, mais nous ne saurons pas la fin de l’histoire ce soir, car nous avons entre temps fait la connaissance d’un couple charmant sur la piste de danse...
Alors que nous dansons tous les deux sur la piste, je sens en effet une main me caresser. Mon Alpha les a vus s’approcher, c’est un couple mixte, ils ont passé un long moment à observer les gens tout en dansant, avant de s’approcher lentement de nous et arriver derrière moi. Je me penche vers Alpha pour lui dire que nous avons un contact et m’assurer qu’il est d’accord pour continuer… Avec son accord, je me retourne et je fais face à une très belle femme noire, les yeux rieurs, le visage épanoui. Rien à voir avec nos petites oies de l’après-midi !  
Elle me caresse, je la caresse et commence sur la piste un doux moment sensuel entre nous trois dans un premier temps, puis à quatre avec son mari assez rapidement. Ils sont très doux tous les deux, c’est une rencontre magique, affectivement parlant, pour moi. Les hommes que nous rencontrons sont souvent trop « sexe » et rarement doux, c’est toujours un plaisir de découvrir un libertin affectueux, tendre et doux. Nous passons un long moment sur la piste de danse, à nous caresser et nous embrasser tous les quatre. Nous échangeons aussi quelques mots, nos nouveaux amis se prénomment Pierre et Elise.
Tout en gardant le contact avec moi et en faisant attention que tout aille bien pour moi, Alpha a pris Elise dans ses bras. Ils dansent enlacés sur les rythmes afro-cubains qui vont si bien à Elise : elle a en effet le rythme dans la peau et sait doser ses ondulations pour se coller à mon Alpha d’une manière sexy sans être vulgaire. Alpha ondule avec elle, à son rythme, tout en lui caressant les seins, très beaux et plantureux, et insinuant une main entre ses cuisses. Il y découvre une toison fine et humide, Elise n’a pas de culotte, et il lui caresse le clito en musique. A l’occasion, il glisse un premier doigt à l’intérieur de sa fente, pour faire encore monter la température de la belle.
Pendant ce temps Pierre m’embrasse avec douceur, il a une petite moustache qui ne pique pas trop, heureusement (rire)… ses mains me caressent avec tendresse, il est très câlin et il tient à rester en contact avec Elise, j’aime beaucoup ses gestes tendres envers sa femme. C’est important pour moi que le couple s’aime pour que je puisse me lâcher pleinement, le moindre désaccord dans le couple, lorsqu’ils sont en club, me bloque sans que je puisse rien y faire. Avec Elise et Pierre, aucun souci, ils s’aiment et ils libertinent en couple pour leur plaisir à tous les deux.
La pression est déjà bien montée entre nous quatre, mais la musique n’est pas top cette fois-ci non plus. Elise propose que nous continuions à l’étage, là où se trouvent les coins câlins… le choix de celui-ci n’est pas facile, car la plupart sont trop petits pour nous accueillir tous les quatre, à l’exception de celui dans le passage derrière la mezzanine et celui devant l’écran de cinéma. Nous choisissons ce dernier, tout en neutralisant le film qui passe. Nous n’avons pas envie d’être dérangés par les images, une chance pour nous, il n’y a pas de son !
Il y a déjà deux couples qui coquinent enlacés dans un recoin sombre de la salle de cinéma. Nous nous installons tous les quatre sur le matelas au milieu de la pièce et nous mettons nus, seules les dames conservent leurs bas, c’est si sexy comme ça !  
Elise et Alpha se sont allongés les premiers et poursuivent leurs caresses entamées à l’étage inférieur. Alpha demande à Elise ce dont elle a envie, elle lui répond que c’est à lui de deviner. Mon Alpha ne fait ni une ni deux, Elise est sur le dos, il s’allonge entre ses cuisses et commence à la lécher. Il ne lui faut pas longtemps pour que la belle se mette à chanter et onduler, manifestement elle apprécie le plaisir clitoridien. En même temps, mon chéri lui malaxe les deux seins de ses mains, titillant et pinçant légèrement les pointes, pendant que sa langue explore impudiquement les replis de la vulve offerte à sa gourmandise. Il lâche l’un des seins pour reprendre l’exploration du vagin, à la recherche du mystérieux point G. L’excitation d’Elise monte d’un cran dès qu’il commence à appuyer sur la paroi intérieure, à une phalange de distance de l’entrée de la chatte. Alpha introduit un second doigt dans le sexe maintenant détrempé et l’investit plus profondément. Bingo !! Elise se tord avec violence lorsque les doigts viennent tout au fond, elle s’empale d’elle-même avec de grands coups de bassin pour les faire pénétrer le plus possible. Son plaisir est intense et prolongé, même si elle n’exprime qu’un faible cri… elle a joui, son regard la trahit, elle se redresse à moitié pour faire comprendre à mon Alpha qu’il faut maintenant la laisser un peu se reposer !
Se reposer est d’ailleurs un terme inexact car Elise a entrepris de rendre la politesse a mon chéri : il s’allonge à son tour sur le dos pour qu’Elise puisse lui faire une fellation, ce qu’elle s’empresse d’exécuter. Alpha monte rapidement au rideau, il gémit et se tord, la bouche de la belle Elise est apparemment diaboliquement experte, elle a produit l’érection escomptée en un temps record ! Alpha suggère à Elise de se positionner en 69, elle ne se fait pas prier et vient à quatre pattes au-dessus de lui qui reprend ses léchouilles…
Pendant ce temps, Pierre m’a prise dans ses bras, il me caresse pendant un long moment, m’embrasse avec une douceur infinie qui est incroyable. Je lui rends cette tendresse qu’il offre si généreusement et il semble aimer ma douceur câline… humm que ce moment est délicieux. Je fais mine de descendre vers son sexe et Pierre m’arrête, il me dit avec un air très coquin, que c’est à l’homme de goûter d’abord et de donner du plaisir, pas à la dame ! Je trouve sa remarque amusante et je me laisse conduire. Pierre me demande de me mettre au dessus de sa bouche, ce que je fais. Habillement de sa langue il me fait un délicieux cunni. Sa langue s’insinue partout, il fait des mouvements rapides et il appuie fort sur mon clito, trop fort sans doute ! Car je n’arrive pas à jouir complètement, la pression de la langue de Pierre bloquant une partie de mon plaisir. C’est toujours frustrant un demi-orgasme, mais sa douceur et sa tendresse m’ont comblé par ailleurs. Ce moment partagé a été délicieux.
Après avoir joui, je me mets entre les jambes de Pierre et je lui fais une fellation dont j’ai le secret, mais sans le faire jouir. Ce n’était pas mon objectif, je préfère que mon partenaire de jeu se réserve pour sa compagne, je trouve cela normal et plus respectueux du couple.
Ce qui me plait c’est le plaisir que l’on se donne à quatre, les caresses, les baisers, les sensations agréables que l’on ressent, mais en aucun cas « faire jouir » l’homme avec lequel je coquine n’est au programme. C’est sans doute stupide comme façon de voir les choses, mais je ne vois pas l’intérêt de mettre mon partenaire KO pendant l’heure qui va suivre, je préfère qu’il jouisse et prenne son pied avec sa compagne, ça me fait mille fois plus plaisir ! Je ne comprends pas pourquoi de nombreuses libertines veulent absolument faire jouir leur partenaire, ça n’a aucun sens ! Il n’y a pas d’enjeu, pas de concours… pourquoi vouloir absolument faire jouir les autres hommes et pas le leur… étonnante comme idée !
Un ou deux couples viennent s’asseoir un moment sur la banquette à côté de notre matelas, ils semblent prendre plaisir à nous regarder, mais ils ne font rien d’autre, même pas des caresses ou des bisous entre eux ! Nous ne comprendrons jamais les voyeurs en couple…
Alors que je suce Pierre, je vois Elise s’approcher de nous à quatre pattes. Avec sa main, elle prend le sexe de son mari, je me recule pour lui laisser la place, elle suce Pierre quelques secondes et, n’y tenant plus, elle s’empale sur son sexe. J’avais en effet prévenu le couple que je ne voulais pas être pénétrée par Pierre, que ça ne m’intéressait pas, que je réservais la pénétration à mon Alpha. Je ne suis pas prête à être échangiste et je ne pense pas que je le serai un jour !
Alors qu’Elise fait l’amour avec son Pierre, je retrouve les bras de mon Alpha, j’ai envie d’un câlin, que c’est bon de retrouver les bras de l’homme que l’on aime après un doux mélange. Soudain Alpha descend le long de mon ventre et il rejoint mon entre-jambe. Sa langue se fait coquine à l’extrême et Alpha me donne un plaisir extraordinaire plusieurs fois de suite…
Nous restons un long moment à discuter, allongés tous les quatre ensemble. Nous apprenons qu’ils habitent à 1h15 d’ici, mais qu’ils vont souvent aux Bains, nous leur disons que nous y sommes très souvent les dimanches après-midis… peut-être aurons nous la chance de les revoir, mais ce sera après nos vacances libertines !  Celles-ci approchent en effet à grands pas, une très excitante perspective… mais je me souviendrai longtemps avec délices de cette soirée d’Halloween toulousaine !