Os à moëlle et autres délices parisiennes

(Alpha raconte)

Pour ce petit weekend à Paris, nous avons désormais quelques habitudes nouvellement ancrées. Bien que nous ayons choisi un hôtel dans un quartier excentré un peu inconnu, nous avons aussi prévu de retourner dans nos lieux favoris : la grande boutique fétichiste Démonia, dans le quartier Oberkampf, et surtout notre petit resto préféré à proximité : l’Estaminet… Un vrai bistrot authentique où l’on sert une cuisine généreuse et roborative. Et justement nous adorons y déguster les os à moelle sauce marchand de vins…. De plus, le service est avenant, joliment représenté par une adorable serveuse brune et une patronne tout aussi accueillante.

Après quelques emplettes chez Démonia et un délicieux déjeuner à l’Estaminet, nous envisageons de retourner à l’Atlantide Sauna, près de la gare de Lyon, un club humide libertin découvert en octobre lors de notre dernier passage à Paris et qui nous avait beaucoup plu. Nous y arrivons vers 15h, presque en habitués… La porte s’ouvre et nous constatons que le club est bondé d’hommes seuls… waouh, nettement plus que la dernière fois ! L’effet vacances de Noël ? Au moins 30 types dans à peine 100 m2…

Un seul couple en vue, assis sur la banquette du bar, madame contre le mur. Elle a l’air ennuyée par l’environnement et relativement soulagée de voir arriver ma miss… Nous prenons un café à côté d’eux, son homme part faire un sauna pendant quelques instants, profitant de l’aubaine pour laisser sa femme avec un couple… La vidéo nous sert un programme de choix : Kung-Fu Panda, puis Shrek… L’ambiance n’est pas vraiment super glamour !

Au rez-de-chaussée, les coins câlins sont blindés de mecs qui attendent… Nous allons d’abord prendre une douche, immédiatement suivis par deux ou trois hommes qui ont pourtant déjà dû en prendre une ou même plusieurs. Je laisse ma miss quelques instants le temps d’aller aux toilettes, emportant les deux serviettes. Ma miss est obligée d’attendre que je sorte… pas cool me dira-t-elle, tant les hommes étaient « collants » et insistants. De vraies mouches sur un morceau de viande !!!

Je sors des toilettes et nous allons sous la douche. Ma chérie se douche dans l’angle et un brun à l’œil égrillard la reluque sans discontinuer depuis la douche voisine où il s’est installé à sa suite. Très rapidement il se « nettoie » la queue d’une main en se rapprochant de ma chérie et se met à lui caresser le dos de l’autre main. Elle se retourne pour lui signifier qu’elle n’est pas intéressée, mais il ne se désarme pas et recommence à la toucher…

Un deuxième "non" lui est clairement énoncé, mais je constate que l’homme continue d’insister et de se rapprocher, allant jusqu’à se coller dans le dos de ma miss et à la caresser entre les jambes ! Connaissant ma chérie et l’esclandre qui ne va pas manquer d’arriver, je m’approche de l’homme, lui enlève la main en disant : « je crois que madame n’est pas intéressée »… Là, il arrête et nous sortons de la douche, toujours suivis par plusieurs mecs sur nos talons !

Nous descendons au sous-sol, une haie d’honneur d’hommes seuls balise notre descente de l’escalier. En bas, c’est comme à l’étage et notre coin câlin favori – celui à glory holes et barreaux – est fermé et plein de types attendent devant. Celui d’à côté est entrouvert, nous nous y faufilons et je dois refermer la porte sur 6 ou 7 mâles en rut qui prétendent vouloir entrer avec nous !

Ce coin n’est pas très grand mais communique avec le précédent à travers trois larges glory holes placés à différentes hauteurs dans la cloison. De l’autre côté une large vitre sans tain permet aux voyeurs de nous observer sans être vus ; Nous constatons que le coin voisin, celui aux barreaux est occupé par un homme seul qui en suce un autre à travers les barreaux… Mais il ne se détourne pas de sa tâche pour venir nous voir, aussi décidons nous de commencer nos ébats par un petit 69 comme nous les aimons.

Cette caresse intime et réciproque nous excite beaucoup… Rapidement je bande comme un âne, et je propose à ma miss de la prendre en levrette. Elle se place à quatre pattes face aux trous du mur, mais personne n’y apparaît pour lui présenter sa bite à sucer, dommage ! Au bout d’un moment, l’homme du coin aux barreaux a fini sa gâterie et il ressort, le coin se peuple aussitôt d’hommes qui se postent au niveau des glory holes, mais pas pour y mettre leur queue, non, seulement pour nous regarder !

Enfin, l’un d’entre eux ose passer sa bite en érection dans l’ouverture. Ma miss la saisit et se met à la sucer, puis éteint la lumière du coin câlin et me passe « l’engin ». Nous ne savons pas trop pourquoi, mais aujourd’hui, dans ce sauna réputé gay et bi, nous avons l’impression que les mecs en veulent surtout aux appas de madame et nous ne sommes pas certains qu’ils acceptent automatiquement des jeux bisexuels. D’ailleurs, le type qui se laisse sucer par mes soins, commence à passer sa main sur mes joues et mon menton, sans doute pour voir si c’est un peu râpeux… puis il se retire et disparaît de l’ouverture ! Pas vraiment bi celui là !!!

Aucune autre queue n’ose se montrer, bizarre, ce club nous avait paru beaucoup plus joueur la première fois. Nous nous allongeons sur le dos dans l’obscurité, un peu dépités et commentons à voix basse la situation. Il me vient une idée : comme j’ai gardé le vernis à ongles rouge sur mes orteils, suite à notre dernière sortie au 72, je pose un de mes pieds sur l’ouverture d’un glory hole. Une main se met à le caresser, puis remonte le long de mon mollet épilé…

Ma chérie se redresse et se présente à l’orifice du trou voisin. Elle chuchote avec l’inconnu qui se met à lui palper les seins, à hauteur du glory hole et réalise ainsi que le pied qu’il caresse de l’autre main n’est pas le sien ! Elle lui demande s’il est bi et, sur sa réponse affirmative, lui propose d’entrer nous rejoindre. Elle ouvre la porte, repousse un homme inconnu qui prétend entrer et fait entrer Fred, le doux caresseur de mes arpions…

Nous discutons un peu avec lui, il a un œil coquin et me fait un clin d’œil et un pouce de félicitation pour l’appât de mon pied aux orteils vernis ! Nous nous mettons d’accord sur ses limites et je lui enfile un de nos présos au chocolat pour pouvoir le sucer goulûment ; le coquin bande déjà très fort, il est très joueur et passablement excité. Nous nous réinstallons confortablement en trio, après avoir rallumé la lumière : Fred prodigue un doux cunni à ma miss, pendant que je le suce et que ma chérie me suce également. Cette figure de 69 à trois – on pourrait l’appeler un 696 ? – a toujours beaucoup de succès sur les voyeurs qui se branlent de l’autre côté de la paroi jusqu’à, souvent, se faire éjaculer.

Au bout d’un petit moment, Fred n’en peut plus et me demande d’y aller moins fort sur la fellation, sinon il sent qu’il va partir ! Je me concentre donc sur ses couilles que je suce et malaxe avec ma langue, allant jusqu’à les avaler toutes les deux ensemble pour avoir la bouche bien pleine.

Il semble avoir envie de pénétration et nous changeons de position : il se met à genoux derrière ma belle pour la prendre en levrette pendant qu’elle continue de me sucer délicieusement. Mais la position ne semble pas lui convenir longtemps, il se retire et ma chérie se met sur le dos pour qu’il la prenne en missionnaire, pendant que je lui mordille et caresse les seins. Il ne faut plus très longtemps à Fred pour atteindre l’orgasme, assez silencieusement d’ailleurs, moi-même je ne m’en suis pas aperçu !

Nous discutons encore un moment du côté peu joueur de certains libertins. Ce faisant je me colle debout contre la paroi, les fesses devant un glory hole, espérant que quelque chose se produise, mais rien ! Je me retourne alors et insère ma bite dans un trou. Un homme se met à me masturber mollement, mais sans conviction. Très vite il chuchote sa demande d’entrer dans le coin avec nous… Un petit malin qui a entendu notre discussion, et sans doute un faux bi qui n’a envie que de se jeter sur madame !

Nous décidons de sortir, remontons au bar prendre un petit café. Fred prend congé de nous, il doit rentrer à la maison où madame l’attend. Elle est également libertine, mais comme ils n’ont pas les même envies, ils sortent séparément depuis plusieurs années, sa miss est bi et souvent les femmes choisies par son épouse ne veulent pas de lui. Sa seule obligation, lorsqu’il rentre : tout lui raconter en détails ! Amusant !

Nous retournons nous aussi au vestiaire et y rencontrons une jeune travestie à l’air un peu timide, en train de se déshabiller. Nous avons un peu l’impression qu’elle va se jeter dans la cage aux lions ! Mais ma miss pense qu’elle n’a pas froid aux yeux (ni aux fesses), qu’elle va les mener à la baguette – par la queue – assez vite !

Quant à nous, nous sortons du club et allons admirer le soleil couchant sur la colonne bien droite et raide de la Bastille, en sirotant un délicieux Cointreaupolitan, dont nous garderons les shakers roses….. Un après-midi coquin qui s’achève en beauté !