Installation du donjon

Alpha raconte

Avec l’aide d’un couple d’amis libertins, nous avons planifié l’installation d’un donjon mobile dans un recoin obscur de mon château. Murs nus, sol brut recouvert d’un épais tapis tunisien finement tissé, faible éclairage distant faisant danser nos ombres sur les murs… Tout y est pour créer une atmosphère propice à des jeux susceptibles d’émouvoir nos sens.

Un bruit de moteur se fait entendre, des pneus font rouler les cailloux  de l’allée… C’est la livraison du matériel et notre Mc Gyver spécialisé, tout sourire, nous recrute pour décharger son carrosse. L’opération se déroule sans encombre, malgré des regards furtifs des voisins curieux, qui aimeraient sans doute comprendre ce qui se passe. Mais le programme prévu n’est pas pour eux.
En deux temps trois mouvements, la pièce maîtresse est installée sous une poutrelle de plafond qui traverse la pièce : une superbe croix de St André, recouverte de cuir ocre rouge fixé par de superbes clous dorés. De solides anneaux ornent ses quatre extrémités et des deux côtés.
En prime, nous installons une table de salon, en cuir et clous assortis à la croix et d’un style particulier, puisqu’elle accueille sur chacun de ses pieds une barre en fer forgé coudée servant d’extension vers le haut et l’extérieur de la table… Un bien curieux objet, pour orner un living-room classique, mais qui semble approprié dans notre donjon !

Très vite, devant ce spectacle fascinant, nos deux amies s’excitent… Caresse se retrouve attachée à la croix, bracelets de cuir aux poignets et aux chevilles, un opaque bandeau noir sur les yeux. Elle va devoir accepter les décisions des trois autres et subir ! Sans savoir ce qui va lui arriver et par qui… elle vibre ! Pour compléter l’exacerbation de ses sens, je décide de lui entraver également le cou avec un large collier-minerve en cuir noir, doté de trois anneaux et serré derrière par deux sangles aux œillets cerclés de métal. Ainsi, elle ne peut pas baisser la tête, elle est obligée de se tenir très droite contre la croix, tout en ayant davantage de difficulté à respirer. Une langue commence à lui caresser l’entrecuisse, de l’extérieur vers l’intérieur, par lampées successives de plus en plus appuyées. Quand cette langue impudique se fait insistante sur ses parties sensibles, Caresse commence à gémir et à sérieusement s’agiter, mais, elle est bien arrimée sur la croix solidement fixée, elle ne peut savoir à cet instant que c’est l’autre femme, agenouillée entre ses cuisses, qui la gratifie de ces délicieuses caresses, tandis que mon comparse et moi profitons de ce spectacle réjouissant qui nous met en bel émoi.
Par souci de bien doser la montée du plaisir de notre prisonnière, notre amie lécheuse cesse tout à coup ses coups de langue, se redresse et entreprend de fixer deux pinces lestées et vibrantes sur les pointes des seins de Caresse. Celle-ci, surprise, crie soudainement et se tord au moment où chacune des pinces vient mordre sa chair délicate, mais ne voulant pas perdre la face, elle endure stoïquement cette douleur inattendue… qui décroît rapidement car une autre langue est venue prendre le relais de la première. Cette nouvelle poussée de plaisir lui ferait presque oublier les pinces qui pourtant s’agitent et tirent sur les tétons chaque fois qu’elle se tord de plaisir, parcourue de spasmes de frissons.
Pendant que je me régale du nectar que Caresse m’offre sans compter – car c’est moi bien sûr qui ai pris le relais – mon compagnon a décidé de s’occuper de notre deuxième amie et l’a à son tour fixée de l’autre côté de la croix biface (une vraie merveille), mais dans une position inverse de Caresse, face à la croix et avec seulement les poignets attachés. Elle est ainsi dans une position favorable pour recevoir les premiers coups de fouet qui, bien maîtrisés, ne lui arrachent que des gémissements et augmentent à coup sûr l’inquiétude de Caresse dont les yeux sont toujours bandés. Je décide de décrocher Caresse, de la retourner face à la croix et à sa compagne d’infortune. Celle-ci est dans un bel état, car son maître alterne fouet et caresses directes, ce qui l’a mise dans une quasi transe… Pour que nos amies reprennent un peu de tenue, je sors la longue corde blanche et entreprends de les ligoter l’une à l’autre avec la croix. En serrant suffisamment les tours de corde pour qu’elles reprennent une posture symétrique de part et d’autre. Une fois l’œuvre esthétique achevée, nous faisons quelques photos.

Pour améliorer l’assemblage de nos deux compagnes, nous leur fixons à chacune des pinces sur les seins, que nous arrimons entre elles. Elles sont ainsi bien tenues l’une à l’autre et chaque mouvement de l’une tire sur les pinces de l’autre. Le moment est venu pour Caresse de tâter à son tour du fouet. Chaque  coup qui rougit ses fesses lui arrache un cri ainsi qu’un autre à sa complice sur les tétons de laquelle elle tire involontairement ! Pour consoler cette dernière, mon ami lui fait la faveur de la tirer un peu en arrière par les hanches et la prend ainsi tout d’un coup en levrette, tandis qu’elle a toujours les poignets attachés en haut de la croix et les seins pincés solidairement à ceux de Caresse. Je ne peux en faire autant de mon côté car Caresse a toujours, les pieds attachés à la croix. Je lui délivre les chevilles et, n’y tenant plus, je la prends à mon tout frénétiquement.