(Alpha raconte)
Cette année, nous avons décidé de passer le weekend des fêtes de Bayonne au Pays Basque … Tout équipés de blanc et rouge – jusqu’aux orteils de ma chérie peints en rouge – foulard rouge autour du cou, écharpe rouge autour de la taille, pantalon et chemise blanches nous prenons la route après avoir dîné dans un délicieux restaurant gastronomique juste à côté de notre hôtel à Ascain.
En chemin, ici et là, des
groupuscules de jeunes « festayres » se préparent. Nous avons
constaté la veille qu’ils se rendaient pour la plupart en bus à Bayonne, la
ligne régulière « le Basque Bondissant » les transportant en toute
sécurité à l’aller comme au retour.
Presque en sortie de St
Jean-de-Luz, un petit groupe debout dans un virage nous fait de grands signes
des bras, ils ont dû apercevoir nos foulards rouges sur nos chemises blanches.
En approchant, nous découvrons qu’il s’agit de quatre jeunes filles qui font du
stop. Notre banquette arrière est vide ou presque, à part mes vêtements de jour
(chemise, pantalon) et notre sac à jouets pour le club… Solidarité de fêtards
oblige, je m’arrête sur le bas-côté, elles se précipitent à la vitre de ma
chérie : elles sont désespérées, à deux doigts du suicide, le bus a refusé
de les prendre car il était plein, la nuit tombe et elles vont rater la fête… C’est
avec plaisir que nous leur proposons de monter derrière.
Hurlements de joie, elles ne se le
font pas dire deux fois et s’entassent l’une sur l’autre sur la banquette
arrière. Je leur ai bien dit de mettre mes vêtements sur la plage arrière mais
je m’apercevrai en revenant qu’elles n’en ont rien fait, pas plus que le sac de
jouets sur lequel l’une d’entre elles a dû poser ses fesses pendant tout le
trajet !
Elles sont très exubérantes et
éperdues de reconnaissance. Lorsqu’elles découvrent que nous venons de la même
ville que deux d’entre elles, c’est l’explosion de joie ! Elles nous
donnent un aperçu de leurs qualités artistiques en révisant pour notre plus
grand bonheur les chansons à boire sur lesquelles elles vont s’époumoner toute
la nuit. La plus bavarde a en effet un organe vocal des plus puissants, c’est
impressionnant.
Nous arrivons ainsi dans les
premiers remous de la grande foule, on dirait qu’il y a une finale de coupe
d’Europe dans la ville : les voitures sont stationnées partout sur les
bas-côtés et au milieu de la chaussée ! J’avance le plus possible jusqu’à
un rond-point cerné de barrières défendues par des employés municipaux en gilet
jaune. Destination finale pour nos jeunes comparses, elles sont presque
désolées de devoir nous laisser, elles veulent nous payer un coup à boire, ici
ou à Bordeaux… Nous les remercions et leur souhaitons de bien s’amuser puis
nous faisons demi-tour, direction le club ! Nous avons passé l’âge des
beuveries de masse et des nuits blanches qui se terminent à ronfler dans
un caniveau… Boire ou baiser, il faut choisir, ainsi que nous l’entendrons dire avec humour par un jeune dans les coins câlins du club !
un caniveau… Boire ou baiser, il faut choisir, ainsi que nous l’entendrons dire avec humour par un jeune dans les coins câlins du club !
Jusqu’à celui-ci, il y a des
voitures garées partout, le Vème élément se trouve pourtant dans une zone
industrielle excentrée de la ville, à l’entrée de l’autoroute. Nous nous garons
sur le parking du club sans difficulté et nous présentons à la porte. L’hôtesse
habituelle est habillée « fêtes de Bayonne » en rouge et blanc, mais
avec une connotation beaucoup moins sage que nos jeunes jouvencelles, laissant
entrevoir son vertigineux décolleté et le bas de ses jolies fesses…
Notre tenue est dans le ton, au
bar il y a quelques personnes habillées à l’identique, mais nous montons
directement au vestiaire nous changer car nous visons un passage assez rapide
vers la balnéo. Nous prenons toutefois le temps d’un café et d’un Coca dans le
lounge de la piste de danse. Deux jeunes femmes s’avancent et commencent à se
trémousser autour de la barre de pole dance. L’une est bien roulée avec tout ce
qu’il faut où il faut, dans une robe rouge moulante et elle virevolte sur le
podium autour de la barre. L’autre est une grande bringue ultra mince avec des
talons de 15 cm,
elle doit frôler les 1m95 et n’a pas besoin de monter sur le podium pour
regarder sa copine dans les yeux ! De toute façon, c’est plutôt elle-même
qu’elle admire, dans le grand miroir…
Puis elle rejoint son copain
assis sur un tabouret haut du bar, il est torse nu avec un pantalon blanc, un
foulard rouge autour du cou et un borsalino de paille sur la tête. Ils
s’enlacent et dansent lascivement sur un rythme latino, bientôt rejoints par un
ami qui vient s’accoler derrière les fesses de la demoiselle, la prenant en
sandwich. Celle-ci joue habilement de ses hanches pour émoustiller le sexe des
deux garçons…
Mais pour nous c’est l’heure de
la balnéo, nous passons dans la partie humide et gagnons le jacuzzi. Une
dizaine de personnes s’y trouve, deux couples espagnols sur la gauche, un autre
couple à droite et 2 ou 3 hommes seuls. Nous nous installons à côté des Espagnols, l’une des deux femmes me rappelle une copine basque espagnole de
Luis que nous avions rencontrée ici même il y a quelques mois. Mais pas de Luis
en vue, nous ne pourrons donc pas avoir de confirmation.
Il y a peu d’action, ça bavarde
surtout. Les deux Espagnoles se caressent un peu, s’embrassent… les deux mecs
derrière chacune semblent s’emm… Spectacle habituel aujourd’hui dans les
rapports de couples libertins, après le passage obligé de la séquence bi
féminine qui émoustille tout le monde (et dont les Espagnols sont très friands
comme nous l’avions constaté en Espagne: comme c’est encore fortement tabou
chez eux, l’interdit les excite tous), ça devrait finir en 2+2 (l’échangisme de
base) ou en côte-à-côtisme, bref pas trop notre tasse de thé…
Ils finissent par sortir et nous
prenons leur place dans l’angle, en nous éloignant de l’escalier d’entrée du
bassin. Un homme seul vient presque immédiatement s’asseoir à côté, derrière ma
miss qui tourne maintenant le dos au bassin. Elle se retourne et me murmure un
truc incompréhensible. Je lui signale que l’homme est en train d’approcher sa
main de son dos, en faisant mine de nager la brasse… Il finit par la toucher,
elle se retourne et lui dit clairement : non !
Nous permutons nos positions,
elle m’explique qu’il a un « balai-brosse », comprendre: une laide
petite moustache hirsute toute blanche qui lui mange tout l’espace entre le nez
et la lèvre supérieure… J’ajoute qu’il est plutôt lourd dans son approche, ce
qu’il va d’ailleurs confirmer en recommençant. Il passe le bras sur mon côté
droit pour atteindre le sein gauche de ma miss ! Elle me dit : « Là, c’est à toi de le bâcher, c’est
le genre de gros hétéro qui ne comprend que la parole d’un mec… » OK,
à mon tour je me retourne, lui enlève la main et lui fais un signe négatif.
L’homme sort aussitôt du bassin… !!!! Ca marche.
Mais un autre homme prend sa
place, entre nous et un autre couple. Il a toutefois l’air plus respectueux et
d’ailleurs il ne tentera rien du tout. Une femme seule, blonde, avec
d’horribles traces blanches de bronzage sur les seins et autour de la taille,
vient s’asseoir à notre droite. Elle est assez vite rejointe par un homme seul
qui se met à la baratiner. Au cours de leur conversation, ma miss captera que
la femme est débutante, venue seule en club libertin pour la première fois,
avec l’intention de ne rien faire du tout. L’autre lui raconte sa vie de
divorcé et ses exploits de libertin qui préfère laisser sa superbe nouvelle
compagne à la maison pour que personne ne lui saute dessus… Du grand n’importe
quoi, pas sûr que la blonde gobe ses salades, toute inexpérimentée qu’elle
soit.
Plus loin dans le jacuzzi, un
couple de femmes s’est installé… Elles ne feront rien d’autre que papoter. Du
coup, avec les quelques hommes seuls alentour on est quasi à parité dans ce
jacuzzi, c’est rare en soirée mixte !
S’ajoute le trio de jeunes avec
la très grande fille mince qui dansait tout à l’heure et les deux garçons. Son
mec a gardé foulard et chapeau (mais pas le pantalon) pour venir dans le
bassin, un style…. La fille est vraiment longiligne quand on la voit nue, très
fine sans être pour autant décharnée. Ils resteront assis à trois en rang
d’oignons sans rien faire avant de repartir du bassin.
Arrive une femme blonde - nous
verrons, ou plutôt entendrons ensuite que c’est aussi une Espagnole - qui s’acoquine avec l’un des hommes
seuls… puis avec « balai-brosse », revenu de son périple dans le
club ! La blonde suce le premier homme pendant que
« balai-brosse » la tripote par-derrière, apparemment sans conviction
car il regarde tout autour ailleurs et lance même des invitations à notre
voisine débutante qui décline… Nous nous apercevrons plus tard dans le
vestiaire que la blonde est en fait sa compagne… « balai-brosse » jacte en effet aussi en espagnol! Pour le moment, ils sont partis pour un trio
qui se poursuivra dans l’un des coins câlins, celui percé d’une multitude de
trous (mais trop petits pour servir de glory holes…).
Notre voisin est ressorti du
jacuzzi et un autre homme seul, noir de poil l’a remplacé. Celui-ci nous lorgne
et semble plus entreprenant. Rapidement, il lance « un tentacule »
vers le dos de ma chérie et la caresse. Elle se retourne et va lui demander
quelque chose à voix basse… Je devine la question, et la réponse ne semble pas
négative: l’homme paraît ok sur l’idée que nous le partagions à deux…
(à suivre)
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