(Alpha raconte)
Lors de notre dernière sortie parisienne, nous avions été déçus par l’ambiance du club où nous étions, pas très joueuse et plutôt axée sur les gangbangs et l’échangisme ou les jeux à deux, davantage que sur le mélangisme à plusieurs comme nous aimons. C’est souvent ça dans la capitale : vide-couilles et adultère donnent le ton de l’ambiance en club !
Une libertine de l’Hyppo nous avait parlé de l’Atlantide, puis nous avions recueilli d’autres avis sur internet… Ce club nous tentait, il fallait essayer.
Pour ce nouveau weekend à Paris, nous avons donc jeté notre dévolu sur cet ancien sauna gay proche de la gare de Lyon. Il fait encore très beau en ce mois d’octobre, le ciel est d’un bleu parisien, c’est-à-dire assez pâle, voire un peu grisounet comparé à Toulouse, mais il fait objectivement beau pour la saison. Nous prenons le bus 91 qui nous permet de profiter du spectacle des rues et nous dépose à deux pas de notre but.
Il n’est que 15h, beaucoup de monde est attablé pour profiter du soleil aux terrasses du Boulevard Diderot. Cinq minutes plus tard, nous sommes devant la porte du sauna et nous entrons. Deux jeunes hommes sympathiques nous accueillent, nous donnent quelques explications et en un rien de temps nous nous retrouvons en serviette et paréo en train de siroter un petit café au bar.
De prime abord, le club paraît petit, c’est d’ailleurs ce que l’on nous avait dit. Il y a des miroirs partout, ce qui donne une profondeur trompeuse, mais agréable. En entrant dans le vestiaire couple, j’ai vu quelqu’un s’approcher derrière ma Caresse qui ouvrait son casier : c’était seulement MON reflet ! Idem au bar, minuscule : 5 ou 6 places (en serrant) sur la banquette en cuir rouge, et apparemment beaucoup de monde vaquant à l’intérieur du club. Le temps de prendre le café, nous avons vu entrer 4 ou 5 hommes seuls !
Un autre couple est assis sur le canapé rouge. La femme, brune et mince, paraît assez engageante mais son monsieur pas du tout… Nous allons vers les douches, la pénombre y est plus dense, l’air est saturé d’humidité chaude et on se heurte aux silhouettes dans l’ombre, le passage est étroit, à peine un mètre entre les deux rangées de casiers du vestiaire hommes.
Nous distinguons vaguement des silhouettes féminines habillées… Sans doute des travestis, le club est réputé très bi. Effectivement, de plus près nous voyons clairement que ce sont des travs ou des trans, il y en a 4 ou 5, en perruques longues et sous-vêtements, juchées sur des escarpins à hauts talons. Les femmes, ici, ne sont pas habillées de cette façon dans les parties humides, elles sont en paréo !
Les douches sont spacieuses, chaudes et confortables, mais il n’y a que 5 places – dont une froide – et il y a la queue pour accrocher les serviettes aux 3 malheureuses patères présentes à l’entrée des douches ! Pour aller aux WC aussi il faut avoir son ticket d’attente, comme à la poissonnerie ! Rire !…
Un peu plus loin, nous trouvons un petit sauna tout neuf, un petit hammam plein à craquer de gens qui ne semblent pas juste en train de se relaxer puis, tout au fond du couloir encombré de personnes de genre très divers (trav, gay, HS, couple…), deux ou trois petits coins câlins fermant à clé, dont l’un avec une belle croix de St André et des miroirs au plafond et sur le mur opposé à la croix. La pièce suivante comporte un coin cinéma avec une longue banquette.
La densité de population est vraiment importante au mètre carré, mais l’ambiance reste belle, chacun étant très respectueux des autres, pas de gros lourds à l’affût, tout au plus quelques caresses, au passage, sur la chute de reins de ma belle et des œillades coquines et pleines d’envie…
Nous descendons un petit escalier à vis et trouvons en bas trois coins câlins fermant à clé, en enfilade. Le premier est équipé d’un sling et donne sur le second à travers une haute fenêtre (presque une porte) à lourds barreaux de métal noir. Le second est logé entre ces barreaux et une paroi dotée de 3 glory holes en diagonale placés à diverses hauteurs (très pratique !). Le troisième coin, de l’autre côté des glory holes est un coin exhib, doté d’une glace sans tain permettant aux voyeurs de reluquer ce qui s’y passe, sans être pour autant gênants pour les coquins à l’intérieur…
Mais ici aussi il y a beaucoup de monde et lors de notre premier passage en bas, les trois espaces sont fermés à clé…tous occupés ! Nous ne nous sentons pas d’y rester en attendant qu’un coin se libère, d’autant qu’il y a beaucoup d’hommes seuls qui tournent en rond devant les trois portes, impatients de pouvoir y entrer… l’ambiance nous paraît un peu glauque.
Nous préférons remonter à l’étage du côté de l’étuve, vers le hammam et le sauna. Un petit passage dans ce dernier nous permet de faire provision de « chaleur », puis nous prenons une petite douche froide. En sortant, miracle, le coin de la croix est libre : nous y entrons et nous installons sur les matelas devant les grands miroirs, en laissant la porte ouverte. Nous sommes venus nous partager, pas nous isoler !!!
Un ou deux hommes seuls apparaissent dans l’encadrement, mais ils ne nous « inspirent » pas et nous leur indiquons que nous ne sommes pas intéressés. Je suggère à ma chérie de ne laisser entrer qu’un homme qui serait disposé à se laisser attacher sur la croix pour se soumettre à nos sévices… rire !
Finalement un couple apparaît et nous demande s’ils peuvent entrer. Nous acquiesçons et ils s’installent sur le matelas à notre gauche. Rapidement, madame se couche sur le dos pendant que monsieur sort un préservatif : c’est manifestement un « couple » de circonstance ! Je me dis, et ma chérie doit penser la même chose : ça ne va pas le faire, ce genre de « couple » ne cherche qu’à jouer à deux, ils sont venus là parce qu’il n’y avait pas de place ailleurs ! Monsieur verrouille d’ailleurs la porte du coin câlin et entreprend sans attendre de besogner madame…
Au bout d’un petit moment, ils intervertissent leurs positions, madame chevauche monsieur, tout en poussant des vocalises. Il ne faut plus très longtemps, 2 mn à peine, pour que l’homme soit « game over »… Il s’est rapidement vidé les couilles, mais madame n’a pas joui, malgré son cinéma. Ils ressortent prestement de la pièce en nous remerciant pour notre hospitalité !
Nous nous regardons et éclatons de rire ! Décidément, il y a des formes de « libertinage » qui ne nous conviennent guère… Nous nous câlinons encore un moment en 69 mais devant le peu de « demande » tierce pour participer (hormis un ou deux gros « lourds » selon nos critères), nous nous rhabillons et retournons au bar. Heureusement, le meilleur reste à venir…
Apres avoir bu un petit noir bien serré, nous redescendons à l’étage inférieur. Chance : le coin avec les barreaux et les glory holes est ouvert (si vous avez suivi, c’est celui situé au milieu des trois coins) ! Nous nous y installons et fermons la porte, il est tout petit et ne permet pas vraiment d’y tenir à plusieurs... Nous laissons le coin dans l’obscurité, nous avons envie de sentir l’ambiance, plus que de nous faire observer. De l’autre côté des barreaux, dans la pièce du sling, il y a trois hommes seuls, l’un des hommes est allongé dans le sling, les jambes relevées et l’anus offert… Mais personne ne semble intéressé.
En revanche, deux hommes seuls se collent contre les barreaux dès que ma miss et moi nous mettons en 69. Ma chérie me demande de nous éloigner un peu des barreaux car l’un des hommes se masturbe au dessus de son visage, elle ne tient pas à être arrosée, l’éjac faciale avec un inconnu hors de question ! De l’autre côté, dans le coin câlin resté dans l’ombre aussi, on nous regarde par l’un des trous de la paroi, mais aucune queue ne se présente à notre gourmandise, on a l’impression au contraire que l’homme se masturbe en nous regardant ! Il ne restera d’ailleurs pas longtemps, il sera vite remplacé par un trio HHF qui allumera la lumière…
Très vite nous entendons quelques gémissements et soupirs s’élever de ce côté. Curieux, nous prenons « la place de voyeur » pour regarder à travers les trous et constatons qu’une femme brune, que nous n’avions pas encore vue, est allongée sur le dos, elle se fait prendre en missionnaire par un jeune black vigoureux pendant qu’elle masturbe un homme blanc allongé à sa droite… Le jeune est nettement plus endurant que l’homme qui a joui, tout à l’heure, en 5mn dans le coin de la croix !
Ils changent de position : la femme se met à quatre pattes et le black la prend en levrette, tandis que l’autre homme s’est mis à genoux devant elle pour se faire sucer. Ils entament ainsi un long moment à trois qui se terminera par l’éjaculation des deux hommes.
Mais nous n’attendrons pas cet épilogue, une silhouette sombre et massive est venue s’appuyer contre les barreaux derrière nous….
La silhouette est faiblement éclairée par la lumière rouge tamisée du « coin sling ». C’est un grand black mince, on devine une petite barbichette frisée au menton qui lui donne « un air de d’Artagnan » selon Caresse et qui me fait penser, pour ma part, à un marabout africain. Il nous observe tout en se masturbant tranquillement, on devine, malgré l’ombre, que son membre est bien raide à la seule vue de ma chérie nue.
Celle-ci s’empresse d’aller vérifier l’état du monsieur… L’homme semble câlin et joueur et il a fermé à clef la porte du coin sling pour ne pas être dérangé par les voyeurs, nombreux dans ce club et enclins à plaisanter loudement lorsqu’ils ne sont pas acteurs ! Ma chérie le masturbe et s’empare d’un préso au chocolat, c’est bon signe, c’est que notre nouvel ami lui convient... Elle se met à le sucer pendant que je lui caresse le bas du dos puis l’entre jambes. Dans l’autre coin derrière nous, des cris de jouissance se font entendre…le trio est game over ! Rire !
Après avoir interrogé notre nouvel ami sur sa bissexualité, ma chérie me propose de prendre le relais sur sa queue. Je ne me fais pas prier et j’engloutis le long barreau tout noir au goût de chocolat. Mmmm, quel délice ! Ma miss me dira ensuite qu’elle a senti, en l’embrassant, que le marabout était agréablement parfumé et parfaitement propre, bien épilé partout, à l’exception du menton mais sa barbiche aussi sentait très bon ! C’est un pré-requis minimal pour nous : l’hygiène de nos partenaires doit être impeccable ! Il y a assez d’hommes seuls pour que nous puissions être exigeants…et choisir les hommes/femmes/couples à notre goût !
Je suce bien profond cette belle queue noire et la saisis de la main par les couilles pour les tirer un peu vers le bas. Notre ami semble apprécier, son membre devient encore plus dur et, tout en s’agrippant aux barreaux pour avoir plus de puissance, il donne des coups de bassin pour me l’enfourner au plus loin, en gorge profonde, ce qui me fait deux ou trois fois suffoquer. Ma miss ne reste pas inactive, elle lui suce les couilles tout en me masturbant, elle est d’humeur très coquine cet après-midi !
Notre ami a manifestement trop envie de nous rejoindre, nous le sentons bien, lorsqu’il nous le demande… nous décidons, après nous être concertés, de lui ouvrir la porte de notre coin câlin, il s’installe avec nous puis nous refermons devant une cohorte d’hommes seuls prêts à s’inviter aussi !
Le marabout africain aux allures de mousquetaire gascon s’allonge sur le matelas pour que je continue à le sucer. Le préso couleur chocolat renforce la couleur naturelle de son pénis. Pour une fois, ma barre chocolatée préférée est black inside !
Ma Caresse se place entre mes cuisses pour me sucer en même temps, et elle referme notre triangle équilatéral en offrant sa chatte à lécher à notre ami. Celui-ci ne se fait pas prier, et il ajoute ses longs doigts à sa langue pour lui stimuler le point G et, me dira-t-elle plus tard, le petit trou… Je m’applique à bien le sucer pendant ce temps, sur toute la longueur de sa hampe, ainsi que ses couilles épilées et parfumées. Pendant ce temps, ma chérie me suce également à merveille, comme elle sait si bien faire, ce qui fait que nous sommes tous les trois stimulés en haut et en bas. Nous nous régalons un bon moment ainsi, et le spectacle convient à deux, puis trois, puis quatre nouveaux voyeurs apparus derrière les barreaux. Nous entendons dire derrière les barreaux : « waouh, que c’est beau et excitant ! » et à de nombreuses reprises nous entendons le bruit de la poignée de porte prouvant que certains cherchent à entrer…
Ma chérie enchaîne deux ou trois orgasmes successifs, notre « diabolique marabout » a vite trouvé son point G… Elle se dégage au troisième et me rejoint pour le sucer, ou surtout pour qu’il arrête de la caresser ! Je lui cède la bite et me concentre sur les testicules de notre ami que j’avale à pleine bouche pour les masser avec ma langue. Ma miss le suce et le masturbe en même temps, caresse efficace qui a souvent pour effet de « terminer » ses partenaires.
Mais notre homme est endurant et il commence à insister pour obtenir une pénétration de ma chérie… Elle ne se démonte pas et lui explique que s’il veut pénétrer quelqu’un ici, ben ce sera moi et pas elle. Il reste un peu interloqué, mais devant l’air résolu de ma miss, ne tergiverse pas trop longtemps. Je me place donc à quatre pattes pendant que ma chérie me lubrifie un peu et notre marabout m’empoigne solidement par les hanches pour me faire tâter autrement de son gros barreau chocolaté.
Il s’introduit en forçant un peu, mais délicatement, par petits à-coups, et finit par s’enfoncer sur une bonne longueur avant d’entamer un vigoureux mouvement de va-et-vient. Je me régale de cette sensation qui me fait m’imaginer femme, il est bien dur et ne ressort pas, un délice ! Ma miss me dira qu’il l’a caressée avec les doigts dans la chatte en même temps.
Je sens que ma chérie m’éponge le dos trempé de transpiration, il commence à faire sacrément chaud dans ce coin exigu, le miroir et les parois dégoulinent d’humidité ! Nous jouons quand même pendant un long moment ainsi jusqu’à ce que notre marabout débande un peu : lui aussi doit avoir trop chaud, ou alors il s’est tellement focalisé sur ma miss qu’il en a oublié de s’exciter sur moi ! Nous décidons de faire une pause, voire d’arrêter les jeux coquins et d’aller nous doucher.
Ensuite nous prenons à trois un petit café au bar et notre marabout avise une jeune trav asiatique avec un joli petit cul moulé dans de la dentelle noire. Il lui propose un plan à quatre avec nous mais la demoiselle est réticente, elle cherche seulement des hommes, et encore, un à la fois semble-t-il… Dommage, elle avait un air coquin qui nous plaisait beaucoup à tous les deux…
Ne pensant pas repartir dans un nouveau jeu, nous faisons nos adieux et quittons les lieux.
Au final, nous dirons que l’Atlantide sauna est petit et d’ambiance tropicale, avec une clientèle très chaude. Nous ne pouvons pas dire que c’est le meilleur club que nous ayons découvert mais il nous a tout de même plu, on y retournera sûrement quand on repassera à Paris.