Nous avions repéré de longue date
cette soirée masquée, à l’occasion de la période du carnaval vénitien, dans
l’un des clubs les plus accueillants de Bordeaux. Après une période
d’abstinence libertine pour raison de santé, nous étions plus que jamais décidés à reprendre
nos activités coquines.
Comme ce club est aussi un sauna
gay, alternant avec des périodes mixtes – comme l’Aqua Sauna de Nantes que nous
venions de découvrir - je prévois d’y aller travesti en Sophia. Cela fait
longtemps que nous ne sommes pas sorties entre filles, ça va être
l’occasion !
Nous avons profité de
l’après-midi ensoleillé pour aller nous balader du côté de la citadelle de
Blaye, mais à quelques minutes près nous loupons le bac du retour: tant pis, ce sera pour une autre fois.
Nous rentrons vers 18h, il reste 3 heures pour nous préparer ce qui,
d’expérience, n’est pas excessif. Et en effet, moyennant un dîner sur le pouce,
soupe et yaourt, nous sommes tout juste prêtes pour 21h, : Miss en domina
toute en noir, corset, jarretelles et bas, top en tulle et simili cuir ouvrant
sur son décolleté vertigineux, plus l’un de nos masques articulés sur un
serre-tête permettant de le relever en le faisant coulisser comme une visière,
très pratique quand il fait chaud. Moi je me transforme en blonde ultra sexy,
avec ma petite robe blanche forme princesse, mes longs cheveux bouclés blonds, des
bas résilles noirs et un léger maquillage quand même nécessaire sous un masque
doré du carnaval de la Nouvelle-Orléans.
Ma chérie est époustouflée, elle me déclare que personne ne
pourrait déceler le mec sous ce déguisement.
Nous ne mettons qu’une vingtaine
de minutes pour rejoindre le club, Sophia au volant. En revanche, il y a des
travaux dans le quartier et les places de parking sont chères le samedi soir…
Pas trop envie de nous garer à proximité d’un kebab et d’une pizzeria où rôdent
des groupes de jeunes à l’esprit visiblement peu évolué. Finalement nous
trouvons une place tranquille dans une petite rue discrète juste à l’angle de la
rue du club, nous avons à peine 200 mètres à faire à pied. Pour traverser cette
zone à risques, nous avons nos « tenues de camouflage », couvrant nos
tenues sexy afin de ne pas trop nous faire remarquer. Seule la crinière blonde
de Sophia attire les regards des passants.
Nous arrivons enfin au club. L’un
des deux gérants, Alain, nous accueille aimablement et nous fait un tarif
réduit, la moitié du prix couple, du fait de l’ « ambiguité » de
mon sexe ! Mince alors, moi qui croyais que tout le monde me prendrait
pour une fille… rires !
Dans le vestiaire, nous procédons
aux finitions : changement de chaussures, nous troquons les bottes pour
nos escarpins à talons hauts et nous ajustons nos masques. On entend du bruit
de voix derrière le rideau et plusieurs couples entrent dans le club sur nos
talons, le vestiaire est quasi saturé ! Nous découvrons également une ou
deux travesties…
Nous écartons le rideau et
entrons dans le bar lounge. Il y a déjà un certain nombre de participants,
beaucoup d’habitués. Les hommes sont déjà en serviettes blanches autour de la taille,
il semble qu’ils aient déjà fait un tour dans la balnéo . Mais tous les
participants ont suivi le dress code, ils arborent, au minimum, un loup noir ou
blanc. Certains ont fait l’effort, comme nous, d’amener des masques originaux.
Le gérant de l’accueil a, lui, un beau masque noir et blanc dissymétrique orné
d’une grande plume noire, et porte un habit style aristocrate du XVIIIème
siècle qui nous rappelle celui de marquis de Jean-Luc, le patron de la boutique
Altitude à Toulouse. La tenue de Lionel est dans les tons bleu et or, elle est
vraiment superbe. Un groupe de travestis discute avec animation à côté de nous,
les gens se font la bise, prennent des nouvelles, manifestement beaucoup se connaissent.
Une femme brune, avenante, a amené deux grosses assiettes de délicieuses crêpes
au sucre.
Nous observons le manège des uns
et des autres sur les tabourets hauts du bar, en sirotant nos boissons gazeuses
et en dégustant des crêpes. Ma chérie me dira après coup que beaucoup de
regards se portent sur la grande Sophia… Au bout d’un moment, ma brune
s’impatiente et veut aller se promener dans les coins câlins à l’étage. Nous
prenons l’escalier et débouchons sur la mezzanine.
Nous sommes déjà venues l’an
dernier dans ce club et nous nous souvenons de sa disposition. Nous retrouvons
les divers coins câlins, notamment le « cottage DSK », et celui avec les
miroirs où nous avions coquiné à 6 ou 7. Il est occupé et fermé à clé par deux
couples qui en sortent au moment où nous arrivons. Des hommes seuls errent dans
les couloirs et un couple âgé avec un air de « morts de faim » nous dévisagent,
assis dans un canapé bas, à chacun de nos passages. L’ambiance n’est pas « bonne »,
nous décidons de redescendre. Nous reprenons une boisson dans les canapés de la
partie lounge, et décidons finalement de passer à la balnéo, car il ne semble
pas qu’il se passera quelques chose dans la partie bar.
Au vestiaire, nous rencontrons une
transsexuelle opérée ayant de vrais seins et une chatte… C’est assez rare en
club mais apparemment on voit de tous les genres au Container, cela nous
rappelle notre club préféré, le 72 ! Nous descendons au jacuzzi à partir
du bar. Le bassin est plein, il y a environ une dizaine de personnes, mais nous
arrivons à nous frayer un chemin, les gens sont très respectueux et se serrent
un peu pour nous faire de la place. Il y a un deuxième jacuzzi juste derrière
le premier, de mêmes dimensions, auquel on accède par les coins câlins du haut,
mais l’on peut passer de l’un à l’autre en enjambant le bord central des deux
jacuzzis. Nous décidons, pour cette fois, de rester dans le premier.
Nous discutons un peu avec nos
voisins, notamment un jeune homme tatoué au crâne rasé ; tout en
plaisantant avec ma miss, il nous fait quelques caresses à tous les deux, je me
dis qu’il doit être bi. Il finit par s’installer derrière ma chérie qui me fait
face, dos au bassin, pour la caresser par-derrière pendant que je continue de
l’embrasser et de caresser son opulente poitrine. Le jeune homme caresse ma
miss et rapidement il plonge une main vers son intimité et met un doigt dans sa
chatte déjà dégoulinante de plaisir. Il trouve rapidement son point G, ce qui a
pour effet, de faire gémir ma miss. Elle « chante » de plus en plus
fort jusqu’à crier son plaisir. Le coquin adore la faire chanter, il recommencera
3 fois jusqu’à ce qu’excité par le plaisir de ma miss il décide d’enfiler un préservatif. Il prend Caresse par-derrière,
ses mouvements de bassin créent une vague de plus en plus en forte… je me
retrouve submergé par le raz-de marée, le visage et la tête entièrement
trempés ! Rires ! Je leur demande d’y aller plus doucement. Le jeune
homme s’excuse, c’est un gentleman, il tient à faire attention à nous deux
visiblement.
Afin de ne plus faire de vague,
et aussi, comme me le dira ma miss, pour retrouver un peu de vigueur - car
malgré son jeune âge, il débande de temps en temps, le mental est une chose
étrange - il s’assied sur le bord du jacuzzi pour se faire sucer par ma miss. Je
lui passe un délicieux préservatif au chocolat… ma chérie veut partager avec
moi et me présente le membre chocolaté. Je ne me fais pas prier, après l’accord
de notre nouvel ami, pour le sucer à mon tour, sa queue bande bien et dur quand
on la suce, il n’est pas très gros, je peux l’avaler entièrement sans
m’étrangler, aucune difficulté, c’est un vrai plaisir.
Au bout d’un moment, nous nous
replaçons : je prends sa place sur le rebord, pendant qu’il passe derrière
ma brune pour la prendre en levrette tandis qu’elle me suce. Hummmm, c’est
délicieux, ma miss sait toujours me sucer mieux que quiconque, même si certains
hommes se défendent très bien également comme nous allons le voir ensuite (mais
chut, c’est entre nous !)
Mais ça fait longtemps que nous
sommes dans l’eau chaude : notre ami se sent ramollir des mains (et du
reste aussi comme le dira Caresse après son départ…), il s’excuse et sort du jacuzzi.
Nous y restons, mais le bassin se vide de ses occupants, finalement nous ne
restons plus qu’à deux… ma miss me suçant toujours goulûment, sous les regards
des occupants du deuxième jacuzzi où il ne se passe apparemment pas
grand-chose.
Arrive un homme seul, nous
l’avions remarqué, silencieux et observateur, lorsqu’il était assis au bar car
il porte un cockring en cuir qui enserre la base de son sexe et de ses
couilles. Il s’assied sans piper mot de l’autre côté du bassin. Ma chérie se
retourne et lui demande : « vous
voulez m’aider à le sucer ? » avec son air coquin habituel…
il n’hésite pas une seconde, bien au contraire, c’est avec un plaisir évident
qu’il vient se placer entre mes cuisses pour me faire une fellation de bon aloi…
je dirais, pas aussi excitante que celle de ma chérie, mais il se défend bien,
il me fait monter dans les tours, suçant tour à tour mon sexe et mes boules,
pendant que ma miss s’occupe de le masturber sous l’eau.
Puis elle lui suggère de permuter
avec moi… Il s’assied sur le rebord, visiblement très excité et ma miss prend
sa queue dans sa bouche. A la différence de notre partenaire précédent,
celui-ci est très bien membré, une grosse queue bien dure et grosse, hummm ça
fait envie… D’ailleurs, partageuse, ma chérie me passe le relais, je ne me fais
pas prier non plus. Je prends son sexe à la base, et commence à sucer son gros
gland. Mais à peine ai-je fait deux ou trois va-et-vient avec ma bouche que
l’homme me murmure quelque chose que je ne comprends pas bien… je m’arrête et
il prend son sexe dans sa main, hop, hop, en deux petits coups il éjacule une abondante semence, il est
complètement cuit !
Quelle frustration pour moi, je
me régalais avec ce membre aux dimensions que j’aime… j’ai à peine eu le temps
de jouer… ma chérie pense que l’homme a dû « se faire un film » à
l’idée de ce jeu bisexuel et qu’il devait être super excité à l’idée de se
faire sucer par moi, ce qui explique qu’il n’ait pas tenu la distance…
Il se fait tard, nous passons au
vestiaire et rentrons à la maison… Nous serons dans les bras l’un de l’autre
vers une heure du matin, une excellente grasse matinée nous permettra demain de
recharger les batteries afin de vivre de nouvelles et belles aventures
libertines.