Scandale à Toulouse / Scandal in Toulouse

(Alpha raconte)

Cela faisait déjà longtemps que nous avions envie de découvrir ce club sec en bordure de Garonne, mais nous ne voulions pas y aller seulement à deux, plutôt avec des amis. Comme nous en avions dernièrement parlé avec Paul et Marjorie, date fut prise pour ce samedi soir : rendez-vous là-bas à compter de 23h…

Caresse se demande depuis le matin ce qu’elle va mettre comme tenue sexy pour y aller. Je ne lui suis pas d’un grand secours car je ne sais pas moi-même comment m’habiller. Elle finit par me surprendre en entrant dans le living-room toute vêtue de rouge et noir : waouh ! Un bustier rouge bien ajusté par-dessus une petite robe noire, collants noirs et escarpins assortis avec 10cm de talons…. Et le collier de chien rouge acheté le matin autour du cou ! Excité à cette vue, je décide d’assortir ma tenue : pantalon blanc, chemise rouge en soie et boléro en cuir noir… Puis je lui resserre les cordons du bustier, ce qui lui confère une vraie taille de guêpe !

Nous arrivons devant le club vers 23h15, le portail est grand ouvert, 4 ou 5 voitures y sont déjà stationnées. Malgré la nuit assez noire, on distingue la silhouette d’une belle maison de maître du début du XXème siècle, anciennement ce club s’appelait « le Manoir »… Il est effectivement hanté par une faune assez bizarre, accoutrée de manière à la fois élégante et provocante. Nous nous présentons devant l’entrée, signalée par un fanal de lumière rouge.

 Nous sommes chaleureusement accueillis et dirigés vers le bar de la discothèque. Peu de monde encore à cette heure, nous prenons un verre au bar en examinant les lieux : une piste de danse assez vaste, éclairée de lumières bleues et rouges, une cage au beau milieu et un podium avec une barre verticale devant un grand miroir sur l’un des côtés. Au fond, trois petits salons cosy avec banquettes rembourrées et tables basses. On devine à droite un petit couloir menant à d’autres pièces, en fait de superbes coins câlins capitonnés aptes à recevoir jusqu'à 5 ou 6 couples ensemble…. Tout ceci est prometteur.

Nos amis nous ont dit qu’ils allaient d’abord au restaurant avec des amis « rencontrés » sur le net, et qu’ils nous rejoindraient ensuite. Le club commence à se remplir peu à peu, une dizaine de couples sont arrivés, beaucoup de femmes ont des robes noires courtes et sexy, très décolletées, certaines ont des cuissardes noires qui remontent au-dessus du genou. L’une d’elles, blonde aux cheveux longs, grimpe sur le podium et commence à s’admirer danser devant le grand miroir. Le DJ envoie la sauce, mais la musique n’a rien d’extraordinaire.

Très sensible à son environnement, ma chérie a déjà repéré deux ou trois couples morts de faim qui ne lui plaisent pas. Une nana en jupe d’écolière dévore littéralement la blonde des yeux… Une autre, brune aux cheveux longs, paraît un peu trop gaie pour que ce soit naturel : il s’avérera assez vite qu’elle est en fait déjà bien imbibée… Un homme semble également avoir le regard trop fixe et manque de chuter lorsqu’il se déplace ! Heureusement, nos amis arrivent enfin ! Nous sommes heureux de nous retrouver : embrassades, nous avons plein de choses à nous raconter depuis la dernière fois, et heureusement le volume de la musique est assez modéré pour laisser place à la discussion. Ce club dispose aussi d’une splendide terrasse face au fleuve, très utilisée pour les soirées libertines en été, à ce qu’il paraît.

Nous profitons d’abord de la discothèque, Marjorie adore danser et nous ne nous faisons pas prier. Leur début de soirée au restaurant s’est un peu trop éternisé, et de plus les « amis » virtuels se sont avérés infréquentables… Ils étaient donc très contents de nous retrouver, nos effusions appuyées permettant en outre de faire passer aux deux autres le message que « ça ne va pas le faire »… La discothèque permet en effet des préliminaires libertins intéressants lorsque l’on est à quatre ou plus : nous dansons en nous effleurant, nous palpant, nous caressant à quatre… puis nous nous embrassons, nous enlaçons, de façon de plus en plus sensuelle et suggestive. Nos amis ont complimenté Caresse pour sa tenue originale et très sexy, mais Marjorie n’est pas en reste avec ses nouvelles cuissardes décorées de brillants, de bas en haut sur le devant. Vraiment, nos femmes sont bien les plus belles de la soirée !

Les gérants du club ont subrepticement coupé la clim, la température est bien montée, obligeant les clients à consommer davantage… Nous décidons de faire une petite pause et avisons l’un des trois salons derrière la piste. Nous nous y installons à quatre sur une banquette, les dames sur les genoux des messieurs. En fait le salon était occupé précédemment par un couple parti danser et qui revient s’asseoir sur la banquette en face de nous. Ils ont l’air très occupés, la jeune femme s’est rapidement installée à califourchon sur son homme, jupe relevée sur le haut des cuisses, et l’embrassant goulûment. Difficile dans la pénombre de voir si elle s’est ou non empalée sur son sexe… Ils ne semblent en tout cas pas nous prêter attention, mais ça va changer…

Nous sommes en effet tous les quatre déjà bien chauds. Nos deux coquines décident de passer à l’action, et nous baissent pantalons et strings sur les chevilles. Puis elles se mettent à nous sucer le sexe avec gourmandise, nous soutirant déjà des gémissements de plaisir. Caresse se redresse soudain, passe derrière Marjorie et lui enjoint du geste de venir s’occuper de moi… Pendant ce temps, elle s’agenouille devant Paul et poursuit l’oeuvre entamée par sa chérie. Paul est déjà bien en forme, l’ «entretenir » est un vrai bonheur pour Caresse, qui lui fait des va-et-vient tantôt rapides, tantôt plus lents. Paul n’y résiste pas son sexe durcit encore, il caresse les cheveux de Caresse pour lui signifier son plaisir, ses gestes sont doux et Caresse se laisse aller… elle est bien, en confiance, car le partage à quatre est réel, personne n’est mis de coté, c’est une soirée comme nous les aimons sans déséquilibre aucun dans les plaisirs des uns et des autres, mais plutôt une merveilleuse complicité libertine comme nous aimerions, Caresse et moi, en vivre plus souvent…

Quant à Marjorie, elle s’active avec douceur et expertise sur mon membre turgescent, me faisant découvrir les plaisirs de son nouveau piercing sur la langue. Elle va et vient sur toute la longueur de mon sexe, tantôt s’attardant à déguster le gland ou léchant la hampe, tantôt s’empalant de la bouche sur toute sa longueur pour le sucer frénétiquement. Délicieuse torture !

Du coin de l’oeil, nous constatons que beaucoup de couples nous observent depuis la piste de danse…. Scandale !!!!!! Nos voisins d’en face ont assez rapidement cessé leurs ébats pour nous regarder aussi, puis madame est passée derrière Caresse pour entraîner monsieur sur la piste de danse. Ce dernier est revenu moins de deux minutes après, seul, se rasseoir en face de nous pour nous manger du regard pendant que madame s’était trouvé une copine pour danser lascivement…

Notre tension atteint vite son comble : nos chéries permutent à nouveau, Caresse s’installe entre mes cuisses et Marjorie s’empale directement sur le sexe bandé de Paul. Elle monte très vite dans les tours et gémit de plus belle. Avec ma chérie, nous décidons que c’est le moment d’aller trouver un peu plus de confort dans un coin câlin, la banquette s’avère quand même trop exigüe et inconfortable !

Les coins câlins sont en revanche très bien équipés. Nous nous installons pour coquiner à deux selon nos habitudes, mais personne ne nous rejoint. Nous apprendrons un peu plus tard que nos amis, malgré leurs envies de nous rejoindre, sont retournés « diplomatiquement » socialiser avec d’autres couples sur la terrasse et la piste de danse. Les seules personnes entrevues dans le coin câlin n’étaient manifestement pas en état de coquiner, au vu de leur attitude, du volume de leurs voix et de la consistance de leurs propos ! Dommage qu’un club si bien équipé ne reçoive pas toujours une clientèle libertine à la hauteur pour tirer le meilleur parti des installations.

Quoi qu’il en soit, ce club nous a paru sympathique et apte à accueillir d’autres soirées à condition d’y venir en petit groupe. En quittant le club vers 3h30, nous ne savions pas encore que le weekend n’était pas terminé… la suite s’est déroulée le lendemain, dans notre club humide favori (voir le récit suivant : un mois qui commence bien) !