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Sur ce blog nous racontons notre vie de libertins. Nos récits parlent de nos sorties et de notre vision du libertinage... Les lieux et endroits sont "améliorés", les repas "enrichis", l'histoire est parfois romancée afin que toute ressemblance avec la réalité ne puisse qu'être fortuite. Bonne lecture.
Caresse et Alpha
On this blog we are unveiling our swinger lifestyle. Our stories tell about our swinger parties and develop our vision of this particular way of life.
Places and meals are sometimes "improved", names are changed and the story itself may be "adapted" or even fully invented...
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Caresse (she) and Alpha (him)

jeudi 10 mars 2016

Une croisière libertine en Europe (1): départ de Venise



De Venise à la Croatie et au Montenegro 
(Alpha raconte)

Notre toute première croisière libertine eut lieu, en novembre 2010, sur un immense paquebot (3000 passagers) entièrement affrété par des agences de voyages spécialisées en libertinage. Nous étions partis de Tampa, Floride en direction du Yucatan, 5 jours de navigation à travers le golfe du Mexique avec seulement deux escales : Cozumel et Costa Maya (voir récits publiés en septembre / octobre / novembre 2011).

Cette expérience avait été tout à fait extraordinaire pour nous, d’autant plus que la grande majorité des participants étaient nord-américains, même si une trentaine de nationalités étaient représentées à bord. Nous étions le seul couple français, du moins le croyions-nous jusqu’au dernier jour où nous fumes présentés à un couple de Bordelais… Jusque là, nous n’avions croisé, comme francophones, que des Québécois et un couple mixte habitant aux USA.

Dès notre retour de Floride, nous avions avec enthousiasme souscrit à une autre croisière 100% libertine, en Europe cette fois. L’itinéraire était particulièrement attractif, et pas seulement parce qu’il nous économisait le vol transatlantique : le bateau était beaucoup plus petit que le précédent (capacité : 800 passagers) et aussi nettement plus luxueux au niveau du service offert, notamment des repas. Sa relative petite taille lui permettait en outre d’accéder à des ports où ne peuvent aller les gros paquebots. Le tout pour un tarif très attractif ; en partie du fait de la faiblesse du dollar par rapport à l’euro, cette croisière étant de nouveau commercialisée par des agences nord-américaines !  L’absence de marketing sur le continent européen les empêchera d’ailleurs de faire le plein du bateau, seulement 500 passagers au final… Grave erreur à notre avis, qui les a peut-être dissuadés de renouveler l’opération l’année suivante.

L’itinéraire proposé était en soi un argument suffisamment attractif pour s’inscrire (avec bien entendu le fait que ce soit une croisière libertine, hors de question pour nous de faire une croisière qui ne le soit pas, avec mamies et marmots geignards à bord…). Avec un départ de la magnifique cité de Venise, le privilège de pouvoir naviguer sur le canal de la Giudecca en passant devant la place St Marc et le Palais des Doges, en direction des joyaux de l’Adriatique : la Croatie avec l’île de Hvar et la ville médiévale de Dubrovnik, le Montenegro, petit pays méconnu et destination ultime de notre voyage, tout au fond des bouches de Kotor, puis un retour par Trieste, mythique port de l’ancien empire austro-hongrois, à la fois carrefour et bout du monde fantasmatique où se croisent l’Italie, l’Europe centrale et les Balkans…

Découvrir ces endroits en bateau de croisière était sans aucun doute la meilleure option quand on connait l’état de la route côtière qui file de Rijeka à Dubrovnik, sans même parler du problème d’accessibilité de Kotor. Un voyage qu’il nous était donner de faire les doigts de pieds en éventail, et que nous n’aurions jamais pris la peine d’organiser par nous-mêmes !

Nous sommes arrivés à Venise par un vol direct de Toulouse, quatre jours avant le départ prévu de la croisière. La saison (juin) était idéale pour visiter la ville et les îles de la lagune. Nous avions trouvé un joli petit B&B dans le Dorsoduro, quartier plus authentique que San Marco et pourtant très central. Nous avions aussi pris soin de le choisir proche de l’embarcadère des bateaux de croisière (San Basilio), anticipant de remonter le quai en roulant nos bagages… pas de taxis à Venise, en effet, et nous n’avions ainsi que quelques centaines de mètres, sans escaliers, à parcourir pour aller embarquer. L’arrivée au B&B fut un peu plus épique du fait de l’arrivée tardive de notre vol : plus de vaporetto depuis l’aéroport, nous avons dû trouver un bus nous amenant à la gare de Venise et de là un vaporetto jusqu’à la station la plus proche de notre home vénitien : Zattere.

Nous avons de surcroît la chance de connaître des amis vénitiens qui justement se trouvaient présents cette fin de semaine. Ils nous avaient donné leurs meilleures adresses de restaurants, là où la cuisine est délicieuse et les prix restent raisonnables (ce qui n’est pas évident à Venise). Nous avons pu passer une soirée avec eux, et nous avons eu la chance d’admirer le bateau-école de la marine italienne, le voilier « Amerigo Vespucci », amarré pour quelques jours au quai des Schiavoni, à quelques mètres des lieux les plus emblématiques de la ville. Nos amis nous firent découvrir des quartiers plus populaires et excentrés comme Castello et San Pietro où nous pûmes nous régaler d’un extraordinaire menu de poisson dans une trattoria familiale que nous n’aurions jamais trouvée par nous-mêmes… quelle belle soirée !

Le lendemain, nous devions célébrer un événement important : l’anniversaire de ma chérie. Et pour cela, j’avais prévu de l’emmener dans les îles de la lagune : Murano et Burano. La première était incontournable en raison d’un récit libertin purement fictif qui s’y déroulait, écrit par ma chérie et un co-auteur (pas moi !) qui nous avait permis de nous rencontrer… Et Burano, pour ses adorables maisons colorées de pêcheurs, parmi lesquelles nous avons trouvé un merveilleux restaurant pour un repas d’anniversaire haut en couleurs et en saveurs. Burano sous le soleil est un ravissement pour les photographes… Le retour par Murano fut un peu plus pénible, ma chérie ayant marché la veille jusqu’à San Pietro avec des chaussures inadaptées qui lui avaient fait des ampoules aux pieds… Mais tout ceci sera vite oublié sur notre somptueux bateau de croisière !

Venise a constitué un délicieux avant-goût de celle-ci. Nous avons finalement embarqué le dimanche après-midi : une organisation bien huilée et sans faille nous a permis de passer à bord rapidement et avec le minimum de formalités (ce qui n’avait pas été aussi facile à Tampa) et nos bagages, laissés à quai, nous ont rejoints en moins de deux heures dans notre cabine.

La touche finale de ce départ pour des vacances mémorables fut de sentir notre paquebot s’écarter du quai San Basilio pendant que nous étions sur le pont supérieur, appareils photo et cocktails en mains. Tracté avec lenteur par un remorqueur du port (pour minimiser les remous qui abîment les fondations des quais), notre monstre des mers (10 étages) glissa ainsi au soleil couchant parmi gondoles et vaporetti tout le long du canal de la Giudecca, passant majestueusement devant les principaux monuments de venise : l’église Santa Maria della Salute, le Campanile et la place St Marc, le palais des Doges et le pont des Soupirs, puis les grands hôtels de la Riva dei Schiavoni et l’« Amerigo Vespucci » encore à quai, l’Arsenal et les jardins du Castello jusqu’au parc de la Mostra, en direction de la passe menant vers la haute mer. Ceci pour le spectacle vers l’extérieur du bateau, tandis que du côté intérieur, au bord de la vaste piscine du pont 10, quelques jolies femmes dénudées et déjà alcoolisées rivalisaient de talents dans la pratique du hoola-hoop en talons aiguilles…

Un magnifique départ pour un mémorable voyage qui fera date dans nos annales ! (fin du premier jour)



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