Découverte de l'Hyppocampe

Alpha raconte

Une petite balade vers un nouveau club aujourd’hui. Caresse brûle d’excitation à l’idée de me faire découvrir un autre lieu qu’elle a pu apprécié une fois ou deux. Nous atteignons le club après un court trajet en métro et une balade au soleil dans des rues aussi résidentielles que désertes. Difficile d’imaginer trouver un lieu libertin dans un tel quartier de maisons cossues où l’on ne trouve pas même la devanture d’un commerce. Et pourtant nous y voici, une discrète enseigne nous désigne l’entrée tout aussi discrète du lieu. A la différence de Pigalle, on a presque l’impression de faire ici partie d’une confrérie secrète aux réunions de laquelle il faut se rendre sans faire de bruit, sans attirer l’attention des bourgeois et mères de famille des alentours… 

La porte s’ouvre, on se sent plus à l’aise, le décor des clubs nous est devenu familier ! D’abord le vestiaire puis une petite visite des installations en commençant par le bar, fort accueillant, quoique peu fréquenté en cette heure d’après-midi. Un petit tour par les coins câlins nous montre pourquoi le bar est quasi vide : tout le monde se trouve à l’étage, notamment autour d’un grand matelas où un couple s’exhibe en faisant l’amour devant une dizaine d’hommes seuls qui les entourent de tous côtés. 

Notre passage suscite une vague d’intérêt de leur part, mais ils s’écartent au fur et à mesure pour nous permettre de faire le tour du matelas.  L’homme tout à son affaire, couché sur sa belle, nous adresse un signe de la main pour nous inviter à les rejoindre. Mais nous déclinons son invitation, nous avons encore fort à faire et nous n’avons pas été présentés ! 

Nous débouchons dans la partie humide et décidons de tester le petit jacuzzi. Agréable température, bons bouillonnements, mais tout de même peu de place pour se mouvoir car il ne peut accueillir que quatre personnes à la fois. Nous sommes vite rejoints par deux hommes, un de chaque côté de nous. Autant mon voisin de droite, un jeune africain, se montre indifférent, autant le voisin de Caresse, à sa gauche, ne l’est pas ! Tout en levant les yeux au plafond, comme si de rien n’était, sa main s’affaire sous l’eau bouillonnante, du genou vers la cuisse de ma belle, puis rapidement vers l’intérieur de celle-ci. Caresse me prend la main pour la mettre sur son sexe pour prévenir une incursion étrangère aussi prévisible que déplacée… effectivement, ma main est soudain heurtée par une autre main anonyme, qui prestement se retire. J’en profite pour commencer une caresse légère avec un doigt, puis deux, mais sans trop insister car Big Brother nous surveille avec sa caméra…Nous n'avons pas envie d'être mis à la porte du club ! 

Au bout d’un moment, nous sortons et poursuivons la visite. Juste après avoir retraversé le bar, nous découvrons un couloir obscur au fond duquel se détache une grande cage en fer noir équipée de chaînes et de bracelets de cuir. Sur la droite, dans l’ombre plus épaisse, nous apercevons une croix de St André équipée de bracelets, elle est située dans le passage de ce couloir étroit. 

Nous optons pour la cage, surélevée d’environ 80cm et dans laquelle on tient aisément debout. A ma grande surprise Caresse déclare « c’est à ton tour d’être l’esclave de mes désirs puisque j’ai subi les tiens à l’hôtel ». Inquiet, je ne vois pas d’arguments susceptibles d’inverser les rôles, d’autant que sans plus attendre elle entreprend de placer mes poignets dans les bracelets supérieurs fixés à la partie haute des barreaux. Me voilà soudainement réduit à l’impuissance, elle en profite pour me fixer solidement les chevilles de la même façon, après quoi elle fait tomber la serviette qui me ceignait la taille. Me voici dans une situation nouvelle et embarrassante, étant donné que notre petit manège a attiré autour de la cage 5 ou 6 hommes seuls et un ou deux couples, tous se repaissent du spectacle dans cette semi obscurité ambiante. 
Je suis livré à leurs regards insistants, le dos collé aux barreaux derrière lesquels je sens monter leurs halètements d’excitation. Certains commencent à se masturber en public et à caresser Caresse entre les barreaux. Mais Caresse ne se laisse pas perturber, elle a entrepris de me mettre en condition en alternant ses caresses expertes à la bouche et à la main. Je ne peux que gémir et sentir s’accélérer ma respiration alors même que je suis exhibé en érection devant une dizaine d’yeux inconnus… 

Pas d’échappatoire possible, je suis l’esclave sexuel de ma Caresse et je ne sortirai de cette situation que lorsqu’elle en décidera… Pour augmenter encore davantage mon excitation, elle me mordille les tétons pendant qu’elle continue son va-et-vient manuel sur mon sexe tendu à se rompre. Puis elle m’embrasse à pleine bouche… et revient soudainement à son mordillement, de plus en plus fort, de plus en plus insistant…  Mes bras et mes jambes se tordent et se démènent mais rien à faire, les bracelets de cuir sont bien serrés et les chaînes sont solides. Je perds un peu conscience du lieu, tout au plaisir qu’elle me donne avec ses caresses expertes de la langue et des mains. J’ai l’impression qu’une foule d’yeux est massée dans le noir, j’entends d’autres gémissements que les miens et je finis par exploser de plaisir sans réellement savoir si je suis dans sa bouche, dans sa main ou dans son sexe qu’elle vient de temps à autre empaler sur le mien… 

Une sensation très forte, en tout cas, inoubliable, que mon amante joueuse et experte a su me procurer avec tendresse. Elle me détache et nous sentons comme un mouvement de reflux dans la foule… Nous nous regardons et la même pensée nous atteint simultanément. 

Caresse se lève et demande à l’assistance si quelqu’un d’autre veut prendre ma place !!  Nous sentons passer un ange… pas beaucoup de courageux, certains voudraient bien ne plus être là ! Un jeune homme moins timide lève néanmoins lentement la main, sans trop y croire, inconscient peut-être ?  Nous lui proposons d’entrer dans la cage, il réalise qu’il a franchi le point de non-retour, car ses copains sont là, dans son dos, il ne peut plus reculer sans se ridiculiser… 

Il entre, inquiet, se plaque le dos contre les barreaux et nous demande tout bas de ne pas lui faire de vacherie. Nous le rassurons d’un regard, mais déjà il a les mains attachées aux bracelets du haut et nous nous occupons de lui enserrer les chevilles. Je comprends très bien ce qu’il ressent d’autant plus qu’il ne nous connaît pas du tout ! Caresse ne tarde pas à lui faire subir le même « châtiment » qu’à moi. 
Pour ma part, je décide de m’occuper d’elle à mon tour, je me glisse sous le paréo qu’elle n’a pas enlevé pour aller m’abreuver à ma source préférée, les émotions m’ont donné soif ! Pas trop d’effort à faire, les jeux précédents ont fait sourdre la corne d’abondance et je me délecte à passer ma langue partout, sur ses lèvres et son clitoris complètement érigé, ainsi qu’à l’intérieur de son intimité, tandis qu’elle suce avec avidité la belle queue dressée de notre invité. Le public est finalement resté pour le deuxième acte, dès lors que la nouvelle victime a été désignée… 

C’est à son tour de se sentir exhibé, observé par tous ces gens, dont certains le connaissent, de sentir sur son corps les caresses appuyées d’une étrangère qui le fait monter cran par cran vers un paroxysme de sensations… 
Caresse elle-même monte en puissance et se met à gémir bruyamment, interrompant pour ce faire ses caresses buccales de notre compagnon. Celui-ci se tord de plus belle en fermant les yeux, se tendant de tout son corps dans les chaînes et finit par exploser sur le visage et dans la main de Caresse au moment précis où elle-même n’y tient plus et crie de plaisir sous mes coups de langue qui s’accélèrent… 

Nous pensons tout de même à détacher notre éphèbe de rencontre avant de nous écrouler sur le matelas de la cage, tandis que les spectateurs se dispersent… 

Certains ont dû regretter de ne pas avoir été assez courageux quand la perche leur a été tendue !