(Caresse raconte le
début)
Nous avions décidé de passer la fin de la Semaine Sainte à Séville: un voyage avec le comité d’entreprise d’Alpha a été programmé du vendredi au mardi, nous ne pouvions pas refuser une telle proposition !
Nous avions décidé de passer la fin de la Semaine Sainte à Séville: un voyage avec le comité d’entreprise d’Alpha a été programmé du vendredi au mardi, nous ne pouvions pas refuser une telle proposition !
Mais nous ne pouvions pas non plus rester
autant de jours sur place sans faire un tour dans un club coquin de la ville.
Alpha avait regardé sur internet et trouvé des informations sur le « Play
Papua » de Séville, le site disait ceci :
Son 600 metros de instalaciones totalmente preparados para el mundo liberal siendo considerado el local con más gente y morbo de Andalucía.
Sus instalaciones te invitan a disfrutar del placer más profundo de tu imaginación, dispone de puertas de entrada independientes para chicos y parejas, asi como zonas exclusivas de parejas ,zona mixta ,jacuzzi, tatami grande , reservados íntimos, sado, cuarto oscuro, boca misteriosa, sala exhibicionistas, duchas, taquillas, terraza al aire libre y muchas cosas más. Nous aimons tous les deux beaucoup cette description, découvrir de nouveaux clubs est un de nos plaisirs et nous étions curieux de savoir ce que ce club allait nous offrir. C’est un jour de semaine, mais le site précise que c’est la journée 100% bisex… les purs hétéros sont priés de ne pas venir ce jour-là. Décidément, tout ceci paraît bel et bon.
Petit souci : Dos Hermanas
est dans la banlieue de Séville et nous n’avons pas trouvé de moyen de
transport en commun sur le net… Nous quittons l’hôtel vers 18h00 mais, comme
nous séjournons avec des collègues de boulot d’Alpha, nous préférons prendre un
taxi sur une rue éloignée de l’hôtel… nous serions embarrassés qu’un couple ait
envie de se joindre à nous, croyant profiter d’une visite de la ville !
Nous hélons un taxi sur une
avenue passante, direction Dos Hermanas, le « centro comercial la Motilla » ! Le
chauffeur semble connaître, ça doit être clair pour les Espagnols… Nous allons
nous rendre compte que ça ne l’est pas pour nous deux !
Après avoir traversé une longue
banlieue, le taxi nous dépose près d’un petit rond-point au centre duquel trône
un avion de chasse, en bordure d’une route à 4 voies (celle qui va à Cadix), en
face d’une zone commerciale discount. Je m’inquiète un peu car la zone n’est pas
très accueillante, mais ce n’est pas notre première sortie en pays étranger, je
relativise assez vite, je connais le sens d’orientation de mon Alpha et je n’ai
aucun doute sur le fait qu’il va trouver le club. Outre l’avion de chasse sur le
rond-point, il y a un hôtel sur la droite et un groupe de maisons à gauche.
L’endroit n’est ni chic, ni glauque, mais il n’y a pas de nom de rue, aucun
numéro visible et aucune indication nous permettant de nous repérer.
Rien ! C’est ça qui nous perturbe en fait, il n’est pas tard et nous
pouvons toujours rentrer si besoin, mais encore faut-il trouver un taxi ou un
moyen de repartir sur Séville, nous ne sommes pas juste à côté. En fait nous ne
le savons pas encore, mais nous sommes à deux pas du club, il est juste derrière
nous et nous voyons les fenêtres du club sans en avoir le moindre
soupçon !
Mais pour le moment, nous sommes
en train de chercher le centre commercial de La Motilla. Comme je
ne parle pas espagnol, je m’en remets à l’avis d’Alpha et nous suivons son idée
en traversant la 4 voies vers le centre commercial discount. Nous apercevons
alors, à environ 800m le long de la voie rapide, une grande enseigne Carrefour. Alpha
pense que c’est plutôt là-bas, mais pour ma part je ne pense pas que le taxi ait pu
faire une telle erreur et je suis sceptique à l’idée que l’on puisse mettre un
club libertin dans la galerie commerciale d’un Carrefour: pas certaine que ce
type d’enseigne apprécie vraiment !
Après 15 mn de marche le long de
la nationale, nous arrivons dans la galerie du Carrefour. Nous en faisons le
tour rapidement car la galerie est toute petite et il n’y a pas d’étage. Or,
le site internet précisait que le club était à l’étage (planta alta). Nous
sommes, à l’évidence, obligés de constater qu’il n’y a pas un poil de club à
l’horizon et, après avoir interrogé une jolie brune bon chic bon genre - le
style que mon Alpha adore - qui lui indique l’endroit ou nous a déposé le
taxi, nous repartons en sens inverse mais en empruntant l’autre côté de
la route, à travers une zone pavillonnaire plutôt classe, même si certaines
maisons semblent mal entretenues. La crise fait des dégâts ici aussi !
Nous revenons sur nos pas, mais
Alpha marche très vite, trop vite en tout cas pour moi: je me sens de plus en plus mal à
l’aise car je crains de sentir la transpiration si je continue de « courir »
comme ça avec la tenue coquine sur moi : corset, bas porte-jarretelles, chemise
coquine, le tout recouvert d’une tenue de camouflage : pantalon, pull,
chaussette et grosses chaussures, mes chaussures à talon étant dans le sac avec
mon paréo rose. Je stresse ! C’est une horreur !
Heureusement, Alpha trouve les
mots pour me calmer ! J’arrive à me calmer, d’autant mieux qu’il a ralenti et
que nous marchons à une allure qui me convient beaucoup mieux. Nous arrivons de
l’autre côté du bloc de maisons où nous avait déposé le taxi : il y a
là quelques commerces un peu décrépits au rez-de-chaussée, un bar-restaurant, un
coiffeur… mais pas de centre commercial à l’américaine avec plusieurs étages.
Cela dit nous apercevons, entre le restaurant et une boutique, un passage qui ouvre sur un patio à
l’intérieur des maisons et là nous découvrons un escalier menant à l’étage qui
donne sur la cour… Une inscription discrète sur un pilier indique
« Papua »! En haut de l’escalier, ça se confirme: une plaque Play
Papua avec une sonnette et des numéros autour de 60… Nous trouvons le 68,
enfin, le voilà ce club !!...
(à suivre)
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