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Sur ce blog nous racontons notre vie de libertins. Nos récits parlent de nos sorties et de notre vision du libertinage... Les lieux et endroits sont "améliorés", les repas "enrichis", l'histoire est parfois romancée afin que toute ressemblance avec la réalité ne puisse qu'être fortuite. Bonne lecture.
Caresse et Alpha
On this blog we are unveiling our swinger lifestyle. Our stories tell about our swinger parties and develop our vision of this particular way of life.
Places and meals are sometimes "improved", names are changed and the story itself may be "adapted" or even fully invented...
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Caresse (she) and Alpha (him)

lundi 10 août 2015

Une arrivée épique au Play Papua de Séville (1/3)


  
(Caresse raconte le début)

Nous avions décidé de passer la fin de la Semaine Sainte à Séville: un voyage avec le comité d’entreprise d’Alpha a été programmé du vendredi au mardi, nous ne pouvions pas refuser une telle proposition !

Mais nous ne pouvions pas non plus rester autant de jours sur place sans faire un tour dans un club coquin de la ville. Alpha avait regardé sur internet et trouvé des informations sur le « Play Papua » de Séville, le site disait ceci :

Dirección : Centro Comercial La Motilla,(Planta Alta) 67-68, Dos Hermanas, Sevilla
Descripción :
Papúa comenzó en 1995 cerca de la preciosa ciudad de Sevilla con un local que se ha convertido en el punto de encuentro de cuantas personas viven y disfrutan de este estilo de vida tan especial, las parejas liberales y como pub referente para otros muchos locales a nivel nacional. Avalados por sus muchos años de experiencia, han sabido conjugar la discreción y el buen gusto para crear el ambiente perfecto en un local liberal en un local totalmente reformado y modernizado con fácil aparcamiento.
Son 600 metros de instalaciones totalmente preparados para el mundo liberal siendo considerado el local con más gente y morbo de Andalucía.
Sus instalaciones te invitan a disfrutar del placer más profundo de tu imaginación, dispone de puertas de entrada independientes para chicos y parejas, asi como zonas exclusivas de parejas ,zona mixta ,jacuzzi, tatami grande , reservados íntimos, sado, cuarto oscuro, boca misteriosa, sala exhibicionistas, duchas, taquillas, terraza al aire libre y muchas cosas más.
 
Nous aimons tous les deux beaucoup cette description, découvrir de nouveaux clubs est un de nos plaisirs et nous étions curieux de savoir ce que ce club allait nous offrir. C’est un jour de semaine, mais le site précise que c’est la journée 100% bisex… les purs hétéros sont priés de ne pas venir ce jour-là. Décidément, tout ceci paraît bel et bon.

Petit souci : Dos Hermanas est dans la banlieue de Séville et nous n’avons pas trouvé de moyen de transport en commun sur le net… Nous quittons l’hôtel vers 18h00 mais, comme nous séjournons avec des collègues de boulot d’Alpha, nous préférons prendre un taxi sur une rue éloignée de l’hôtel… nous serions embarrassés qu’un couple ait envie de se joindre à nous, croyant profiter d’une visite de la ville !

Nous hélons un taxi sur une avenue passante, direction Dos Hermanas, le « centro comercial la Motilla » ! Le chauffeur semble connaître, ça doit être clair pour les Espagnols… Nous allons nous rendre compte que ça ne l’est pas pour nous deux !

Après avoir traversé une longue banlieue, le taxi nous dépose près d’un petit rond-point au centre duquel trône un avion de chasse, en bordure d’une route à 4 voies (celle qui va à Cadix), en face d’une zone commerciale discount. Je m’inquiète un peu car la zone n’est pas très accueillante, mais ce n’est pas notre première sortie en pays étranger, je relativise assez vite, je connais le sens d’orientation de mon Alpha et je n’ai aucun doute sur le fait qu’il va trouver le club. Outre l’avion de chasse sur le rond-point, il y a un hôtel sur la droite et un groupe de maisons à gauche. L’endroit n’est ni chic, ni glauque, mais il n’y a pas de nom de rue, aucun numéro visible et aucune indication nous permettant de nous repérer. Rien ! C’est ça qui nous perturbe en fait, il n’est pas tard et nous pouvons toujours rentrer si besoin, mais encore faut-il trouver un taxi ou un moyen de repartir sur Séville, nous ne sommes pas juste à côté. En fait nous ne le savons pas encore, mais nous sommes à deux pas du club, il est juste derrière nous et nous voyons les fenêtres du club sans en avoir le moindre soupçon !

Mais pour le moment, nous sommes en train de chercher le centre commercial de La Motilla. Comme je ne parle pas espagnol, je m’en remets à l’avis d’Alpha et nous suivons son idée en traversant la 4 voies vers le centre commercial discount. Nous apercevons alors, à environ 800m le long de la voie rapide, une grande enseigne Carrefour. Alpha pense que c’est plutôt là-bas, mais pour ma part je ne pense pas que le taxi ait pu faire une telle erreur et je suis sceptique à l’idée que l’on puisse mettre un club libertin dans la galerie commerciale d’un Carrefour: pas certaine que ce type d’enseigne apprécie vraiment !  

Après 15 mn de marche le long de la nationale, nous arrivons dans la galerie du Carrefour. Nous en faisons le tour rapidement car la galerie est toute petite et il n’y a pas d’étage. Or, le site internet précisait que le club était à l’étage (planta alta). Nous sommes, à l’évidence, obligés de constater qu’il n’y a pas un poil de club à l’horizon et, après avoir interrogé une jolie brune bon chic bon genre - le style que mon Alpha adore - qui lui indique l’endroit ou nous a déposé le taxi,  nous repartons en sens inverse mais en empruntant l’autre côté de la route, à travers une zone pavillonnaire plutôt classe, même si certaines maisons semblent mal entretenues. La crise fait des dégâts ici aussi !

Nous revenons sur nos pas, mais Alpha marche très vite, trop vite en tout cas pour moi: je me sens de plus en plus mal à l’aise car je crains de sentir la transpiration si je continue de « courir » comme ça avec la tenue coquine sur moi : corset, bas porte-jarretelles, chemise coquine, le tout recouvert d’une tenue de camouflage : pantalon, pull, chaussette et grosses chaussures, mes chaussures à talon étant dans le sac avec mon paréo rose. Je stresse ! C’est une horreur !

Heureusement, Alpha trouve les mots pour me calmer ! J’arrive à me calmer, d’autant mieux qu’il a ralenti et que nous marchons à une allure qui me convient beaucoup mieux. Nous arrivons de l’autre côté du bloc de maisons où nous avait déposé le taxi : il y a là quelques commerces un peu décrépits au rez-de-chaussée, un bar-restaurant, un coiffeur… mais pas de centre commercial à l’américaine avec plusieurs étages. Cela dit nous apercevons, entre le restaurant et une boutique, un passage qui ouvre sur un patio à l’intérieur des maisons et là nous découvrons un escalier menant à l’étage qui donne sur la cour… Une inscription discrète sur un pilier indique « Papua »! En haut de l’escalier, ça se confirme: une plaque Play Papua avec une sonnette et des numéros autour de 60… Nous trouvons le 68, enfin, le voilà ce club !!...

(à suivre)


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